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AutreMonde
31 janvier 2017

BRUIT DE FOND POLITIQUE

                     Valls-Hamon

                                       Charlie Hebdo

 

J'aurais préféré Valls. C'est donc Hamon. Il ne me paraît pas avoir l'épaisseur du rôle et son affaire de revenu universel ne me convainc pas. J'ai adoré la décapante couverture de Charlie Hebdo et son slogan! Ce sera à suivre....

 Valls va sans doute reprendre ses billes et commencer à penser à 2022.

Jean-luc-melenchon

Laurent Bouvet, professeur à l'Université de Versailles- Saint-Quentin-en-Yvelines, estampé politologue, dont je suis régulièrement l'actualité sur Facebook, conseillait l'autre jour de regarder la vidéo d'un quelconque meeting de Jean-Luc Mélenchon pour prendre conscience de ce que dans la manière, il apportait de nouveau. Ce que j'ai fait. J'ai globalement plutôt Mélenchon à la bonne, mais je n'ai pas été convaincu. Déjà, le petit épisode du vouvoiement avec Cohn-Bendit a souligné sa prétention récente (semble-t-il)  et qui s'est là manifestée de façon ridicule, à sortir de la familiarité, au moins sur les plateaux de télévision. Et en meeting, son cabotinage m'a paru difficilement supportable. Autosatisfaction et techniques du stand-up. Il a tout compris, il sait démonter toutes les magouilles, les milliards naissent sous ses pas pour réaliser ses objectifs, Bruxelles est rempli de rapaces avides et incompétents à qui il promet de faire la leçon, mettant la banque centrale dans l'obligation de lui signer les chèques qu'il demandera, etc. Trop de cinéma. Dommage.

penelope-francois-fillon-republicains-presidentielle-660x400

Les Fillon en deuil, c'est bien le moins avec les affaires qui sortent. Je ne crois pas un instant à la réalité des tâches de la discrète Pénélope, née Clarke. Elle a trop incarné l'éloignement des activités politiques de son mari pour se révéler soudain femme de l'ombre y agissant à temps plein . Sans parler de cette histoire de conseillère littéraire bidon à la Revue des deux mondes. La seule chose qui ne soit pas bidon, là-dedans, c'est le montant des salaires. Mazette! Ce qui m'étonne beaucoup, c'est que les médias ne soulignent pas à quel point il y a une manipulation de l'épouse, sorte de femme de paille, pour faire rentrer dans le budget du ménage des compléments importants. Dans cette histoire, ce n'est pas l'épouse de François Fillon qu'on paie, c'est le couple Fillon qui s'engraisse. Très regrettable. Et, sans doute naïvement, très inattendu!

Macron

Keyser Söze

 Sur libération.fr, hier, un sans abri du canal St-Martin commentait les perspectives de l'élection présidentielle. Et concernant Macron, il voyait en lui une réincarnation de Keyser Söze, le héros machiavélique du film Usual Suspects, incarné par Kevin Spacey : «Il va nous raconter une histoire avec un programme fourre-tout et dans les cinq dernières minutes on va se rendre compte que le mec nous a baisés !» Qui sait? Je ne parviens pas, pour le moment, à me construire une idée crédible de ce trublion qui reste pour moi sorti comme un lapin d'un chapeau et provoque un assez stupéfiant mouvement d'ensemble.

Le petit joueur de flute (Grimm)

Et si c'était le petit joueur de flûte des contes de Grimm qui emmène derrière lui tout le monde vers la noyade?

Marine Le Pen

Quant au couple infernal Marine Le Pen – Florian Philippot, rien d'autre à dire que la crainte de les voir réussir mêlée à la certitude qu'ils n'y parviendront pas. Sinon, cela fait deux fois, en ce début de 2017, que faisant un footing matinal autour du jardin du Luxembourg encore fermé, vers 7h30-7h45, sur le trottoir du Sénat, je croise Florian Philippot, sanglé dans son imperméable bleu foncé, écharpe au cou, l'air pressé d'un qui se rend à un rendez-vous. Interview médiatique dans quelque station de radio en vue? C'est un piéton qui ne fait pas mauvaise impression.

Comme quoi, les apparences …. 

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Commentaires
D
Grrr.<br /> <br /> Il y a fort longtemps, j'ai lu un article de mon cher Octave Mannoni, dans "Clefs pour l'Imaginaire", qui s'appelait "Je sais bien mais quand même". C'est un article d'une vingtaine de pages que j'ai mis très longtemps à pouvoir bien comprendre, et j'ai mis beaucoup d'effort dans les neurones. Cela a fini par rentrer.<br /> <br /> Octave parle de comment on croit sans savoir qu'on croit, et comment "on" fait pour conserver les croyances à tout prix. Et ce qui se passe quand on loge sa croyance chez autrui, en le traitant de "dupe", alors qu'on.. SE PREND pour un éclairé, bien entendu, et ce qui se passe à son insu quand les choses se déroulent ainsi.<br /> <br /> C'est très instructif pour le pays qui ne cesse de se gausser de la Raison, qui la met à toutes les sauces, (quand ce n'est pas.. l'intérêt qui a la cote...).<br /> <br /> Octave évoque Voltaire, parlant d'un chaman s'entretenant avec un autre chaman, qui, selon lui, ne devrait pas pouvoir regarder l'autre en face sans pouffer de rire.<br /> <br /> On peut dire que l'éclairé était.. naïf, et pas d'une belle naïveté enfantine, mais d'une naïveté de plouc soi disant éclairé. (Sans doute avait-il ses raisons que la raison ignore...)<br /> <br /> Voilà la triste toile de fond à l'élection présidentielle en France, et à l'élection présidentielle qui vient de se dérouler aux U.S. <br /> <br /> Pour ma part, je trouve qu'il y a trop de.. soi disant éclairés en France qui passent beaucoup de temps dans la caverne, la tête tournée vers le noir, en train de regarder... les écrans, les écrans, et pas dehors. Et comme la plupart des personnes qui... croient être éclairées, et regardent les écrans avec leur tête vers le fond de la caverne, la lumière leur échappe.<br /> <br /> Ceci n'est pas une attaque sur vous, ne vous méprenez pas, svp.<br /> <br /> C'est un coup de gueule contre le contexte dans lequel nous vivons, point : la désillusion est une forme de naïveté... sans aucune grâce, tout comme les bons sentiments dégoulinants, d'ailleurs. Pour ma part, je trouve qu'il devient très difficile d'échapper à ces extrêmes...<br /> <br /> Nous trouverions-nous à un de ces moments d'instabilité où les républiques s'effondrent sous le coup de corruption de... la démocratie ? (Se souvenir que "de" est un mot polysémique...)
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