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AutreMonde
23 janvier 2008

Avant la Poubelle Jaune...

Grand remue-ménage de numéros du Monde ce matin, une bonne douzaine à re-feuilleter avant de les confier, tri sélectif oblige, à la poubelle jaune.
À vouloir “proustifier” trop opiniâtrement (Comptes-rendus des Cours (qui ont repris) d’Antoine Compagnon au Collège de France), je me retrouve depuis quinze jours et pour trois mois en déficit de temps; j’entasse les numéros du quotidien après un rapide coup d’œil, je renvoie à demain ce que j’aurais dû examiner la veille ... et me voilà donc - pour y revenir - ce matin, à faire un effort de rangement et de survol amélioré visant à dégager une méthode permettant (?) de ne pas arriver à Pâques idiot ....
La lecture est d’ailleurs très différente, “après-coup”, et on n’est pas nécessairement retenu par ce qu’on avait la première fois vaguement repéré en termes de “gros-titres”....

L’article d’Éric Le Boucher dans le numéro du week-end (Di.20/Lu.21): “Sarkozy, la civilisation et la cohérence” est impeccablement balancé, avec une ouverture à l’ironie délicieusement mordante sur les absconses élucubrations d’Edgar Morin: “Vous comprenez quelque chose, vous, à Edgar Morin? Honnêtement. La pensée complexe?... Etc.”. On passe un bon moment.
Et la cohérence sarkozienne adossée aux incertitudes de ses conseillers en sort courbaturée. Il faut dire que les vaticinations présidentielles et déifiantes, en ce moment, me hérissent le poil. In God we trust? Très peu pour moi!
Morin avait eu un grand portrait dans le journal (numéro du 1er janvier): “Edgar Morin piraté par l’Élysée”. On y apprenait qu’il couve sa femme Edwige, qu’il appelle “Bichette”: “C’est ma troisième épouse. L’amour est un privilège de l’âge...”. Sa troisième épouse? Et bien, la voilà la proximité sarkozienne !..

Le rapport Attali? Je vois en première page (Di.20/Lu.21) que “La commission (...) insiste sur l’éducation”. Ce qui donne en pages intérieures, parmi huit ambitions tous azimuts “à avoir” et vingt décisions fondamentales “à prendre”:

Ambition n°1: Préparer la jeunesse à l’économie du savoir et de la prise de risque
Décision fondamentale n°1: se donner les moyens pour que tout élève maîtrise, avant la fin de la 6°, le français, la lecture, l’écriture, le calcul, l’anglais, le travail de groupe et l’informatique...
Avec, au nombre des propositions facilitant l’atteinte de tels objectifs - car effectivement, au delà du vœu? - ceci:
- le rapport prévoit  des évaluations de chaque école, rendues publiques et une évaluation des enseignants par leurs élèves, en plus des inspections (Évaluer les professeurs sur leur capacité à faire progresser tous les élèves)
- la suppression totale de la carte scolaire: Permettre aux parents de choisir librement le lieu de scolarisation de leurs enfants
- le développement de l’enseignement privé: Permettre l’installation d’établissements privés conventionnés dans les quartiers, par dérogation aux restrictions nationales ...

Tout ça est affligeant. La citoyenneté démocratique, à laquelle il convient effectivement de “préparer la jeunesse”, n’est pas identifiable à “l’économie du savoir et de la prise de risque”, formulation réductrice aux connotations élitistes (et consuméristes?) trop évidentes. Il faut préparer la jeunesse ... à l’âge adulte, et pour cela, lui donner une culture, une conscience et les moyens de l’exprimer. Le reste ...
La Décision fondamentale n° 1, dans la brutalité de l’énoncé fourni est absurde, car le champ de compétences à maîtriser correspond à une entrée dans la vie active à un niveau de cadre supérieur. On aurait dû au moins parler de maîtrise “à définir”, ce que d’ailleurs il aurait fallu faire!
Quant aux trois “propositions” qui suivent, elles prévoient trois âneries. L’évaluation individuelle des enseignants par l’inspection doit être au contraire supprimée; l’envisager de surcroît “par les élèves” n’est qu’une démagogie irresponsable, ignorante des spécificités du métier. Un bon rapport (Haut Conseil de l’évaluation de l’École / Rapport YC-CJ de Juin 2002) sur l’Évaluation des enseignants des premier et second degrés est encore en ligne (site du Ministère), un rapport qui est à l’opposé de ces prises de position .... Aller voir?
J’ai déjà dit plusieurs fois ici combien la carte scolaire maintenue était, au contraire de sa suppression suggérée, un indispensable outil de reprise en main du système éducatif, mais à l’intérieur d’une révision des structures et finalités de celui-ci dont nous sommes toujours fort loin ...
Quant au “développement de l’enseignement privé”, même “conventionné”, c’est une insulte à la vocation universaliste de l’École publique et cela ne signe qu’un constat d’échec là où il faudrait fonder un ressaisissement!

Quelle misère! Attali a l’ambition de la réussite. Je crains que ce ne soit surtout la sienne. Et on peut dire de l’École ce que dit (numéro du 16/1) Fadela Amara des banlieues, parlant de la recherche avant tout nécessaire dune “dynamique globale”, car c’est cela qui manque, et qui n’est pas ici dessiné. Nous allons rester dans le misérabilisme des intentions floues et mal ciblées, comme Xavier Darcos se focalisant médiatiquement (numéro de vendredi 11/1) sur “un test pour le service minimum à l’école dès le 24 janvier” , quand le problème est d’ôter aux enseignants l’envie de faire grève en les impliquant - moyens nécessaires à l’appui! - dans l’enthousiasme collectif d’un avenir éducatif et scolaire à redéfinir. Manque de vision à long terme, manque de générosité, manque de souffle ....

Et Platon? Encore qu’il en ait pris quelques-uns, au quatrième siècle avant J.C., à la cour des tyrans de Syracuse, d’abord Denys l’Ancien (celui qui fit suspendre en un fastueux dîner qu’il lui offrit une épée au dessus de la tête de Damoclès, courtisan qui le flattait outrageusement, pour le persuader mieux de la fragilité du bonheur supposé des tyrans que tant de dangers menacent), puis Denys le Jeune, en échouant à faire passer dans la pratique politique sa vision théorique de la Cité, on est assez loin de la “prise de risque” - ou alors intellectuelle? - dans la page que le Monde (Di. 20/ Lu.21) consacre à l’annonce de sa prochaine série de fascicules sur “Les Grands Philosophes”, en commençant donc - à tout seigneur tout honneur - par Platon. Coïncidence? Le verso de cette page est tout entier dévolu à Francis Joyon, “Maître des vents” nous dit-on, marin “taiseux” et buriné, robuste laboureur des mers probablement fort peu porté sur l’élucubration philosophante ... S’agirait-il de le former?

Bobby Fischer est mort . La tentation échiquéenne ne m’a jamais effleuré, mais j’avais fini par me passionner, en 1972, pour la montée vers le titre de Champion du monde du prodigieux américain. Dans les excès paranoïaques du génie, j’ai toujours eu le sentiment d’une sorte de proximité entre lui et Glenn Gould. La photographie du Monde (Di.20 / Lu.21) le montre dans une rame de métro new-yorkais, en 1962, dix ans avant le sacre, profondément concentré sur un échiquier de poche à pièces probablement magnétiques posé sur ses genoux. Sacré à Reykjavik, il est revenu y mourir, vendredi dernier, nanti d’une nationalité islandaise récemment acquise, d’une insuffisance rénale que “trop méfiant pour accepter le secours de la médecine”, il n’avait pas soignée. Ces destins hors-normes sont à plaindre. Seigneur, permettez-nous d’être et de rester quelconques.... Il avait fait breveter en 1989 une pendule permettant de résoudre le problème du Zeitnot , faisant ensuite adopter par la Fédération internationale des échecs la “cadence Fischer”. C’est la musique pour moi impénétrable d’une telle phrase qui me charme, en un déroulé abstrus et que les explications annexes du journal ont assez peu éclairé. C’est de l’ordre de la poésie. La question du Zeitnot et la cadence Fischer me sont du Mallarmé ....

Hombre ....Je n’avais pas remarqué, au milieu des programmes “télé”, une petite photographie introduisant la diffusion sur la chaîne CinéCinéma Classic, un soir passé, de ce qui est pour moi, depuis 1967, année de sa sortie, où je l’ai vu, un film-culte: “Hombre”, de Martin Ritt, avec Paul Newman. Revoir le visage du Newman d’alors est un choc. Dans ce western dense, ramassé, il incarne, d’origine indienne, un jeune type sûr de lui, solide, précocement mûri dans le racisme et les difficultés et qui, si bien armé pour vivre, va démontrer, porté par une sorte de romantisme chevaleresque, jusqu’où la fascination toute platonique exercée par une image de femme rencontrée au hasard d’un voyage en diligence peut conduire. Fin tragique, geste épique, jeu minimaliste. Je l’entends encore dire: “Oh non! Vous me demandez bien plus que cela, Madame...”, avant d’assurer les colts dans leurs étuis et d’ouvrir la porte pour “aller à la rencontre de son destin”. Et puis, bien sûr, le trait final:
- Comment s’appelait-il?
- On l’appelait Hombre
...
Mes souvenirs sont-ils si fiables? Il faudrait revoir le film, avec la crainte d’être déçu ... Quarante ans ... Il n’y a pas que Newman qui ait changé ... Existe-t-il un DVD? ....

Sabine Azéma, décidément, m’agace (Di.20 / Lu.21). Je dis ça mais au fond, je crois que je suis jaloux. J’aime Sabine Azéma depuis “La vie et rien d’autre”, de Bertrand Tavernier, où aux côtés de Philippe Noiret, exemplaire en officier chargé - premier conflit mondial - d’identifier les morts, elle est hypothétiquement veuve et obstinément en quête de son fantôme de mari. Et depuis ce film-là, avec des hauts et des bas, je ne cesse de ronchonner à l’idée que cette ravissante femme, qui doit avoir au plus mon âge et sans doute un peu moins, est la compagne d’un vieux barbon de quatre-vingt-cinq ans: Alain Resnais. Me faire ça, à moi!
D’ailleurs, je me demande s’il n’y avait pas, sur ce créneau, une forte dose de second degré - ou un défoulement - dans le personnage qu’elle a joué récemment sous la férule de Noémie Lvovski et sous le titre: “Faut que ça danse”. Professeur d’Histoire et Géographie en activité (donc, au plus à peine sexagénaire ...), la voilà qui, dans les hésitations d’une attirance pour Marielle, qui doit en être lui à soixante-quinze, s’interroge sur l’âge d’icelui et envisage - avec horreur et grimaces connexes - qu’il puisse en avoir peut-être ... quatre-vingts! Complice, Noémie Lvovski? Un rôle offert en guise de catharsis, dans les interrogations d’une situation de couple où la fascination pour le cinéaste a quelques problèmes à régler avec l’état-civil du bonhomme?
Quoi la différence d’âge? Quoi la différence d’âge? - disait Bedos dans un sketch - La différence d’âge, c’est jamais qu’une différence d’âge!
Évidemment ....
Il me reste un espoir: Ils font peut-être chambre à part...
Quoi qu’il en soit, elle a refusé, Sabine, de répondre aux sollicitations du Monde et d’adjoindre son témoignage aux éloges conjugués d’une presque pleine page hagiographique - on est en pleine saison d’hommages resnaisiens ( Paris (Pompidou), Angers (festival), Lyon (Institut Lumière), Toulouse (Cinémathèque) - avec participation d’Emmanuelle Riva, Agnès Jaoui, Nicole Garcia, Isabelle Nanty et Isabelle Carré ...
Tout cela dit, je dois avouer - Merci Resnais - que de Smoking, No smoking à On connaît la chanson, je me suis régalé .... Coeurs, c’était beaucoup moins bien ....

Christophe Colomb a bien importé la syphilis d’Amérique (in le numéro du 16 / 1). Ah! Enfin une nouvelle savante. Étude américaine garantie. Marre de Carla et Nicolas! Vive Christophe et ...? Finalement, non, ce n’est pas lui, pas personnellement en tout cas; le coupable est collectif, tout l’équipage!, avec une cargaison de tréponèmes plus ou moins pales dans les soutes, petites bêtes présentes (et confinées!) aux Amériques depuis environ sept mille ans, pressées, on les comprend, de voir enfin du pays ....

Jean-Toussaint Desanti est à l’honneur dans la chronique de Francis Marmande (numéro daté Jeudi 17/1). Je me souviens avoir lu en son temps (ou plutôt deux ou trois ans plus tard: publié en 1968) son livre: “Les idéalités mathématiques”; j’étais occupé à l’époque par le sujet ... Contenu oublié malgré ce que me dit Marmande: “Coup de génie”. Mais je note, titre de sa chronique (et du dernier livre de Desanti - Odile Jacob - 2001), une belle, très belle formule: “La liberté nous aime encore”. Au delà, irai-je lire le bouquin?... Pour le reste du billet, Marmande est irritant, de parti pris, mais il a la plume alerte, avec des trouvailles astucieuses : “L’autre soir, un analphabète de radio traitait Alain Badiou (dont il découvrait le patronyme) de “philosophe sulfureux” , etc. ...”; ou bien, à propos d’un colloque sur Simone de Beauvoir: “Chef d’orchestre, sorte de Celibidache pacifiée, analysée en somme: Julia Kristeva”. Philippe Sollers aurait-il souri? Moi, oui...

Et aussi ...? Allons, le temps passe
Il faudrait mieux synthétiser!
L’attention, je le sens, trépasse
Du lecteur démoralisé....

J’ai retenu quelques images.

Deux “Plantu”....

- L’un (“Scènes de ménage ministérielles”) où, songeur devant les couples obligés (par lui!) d’ennemis intimes: Bachelot-Laporte, Bertrand-Lagarde, Boutin-Amara, un Sarkozy songeur dit à une Carla feuilletant un magazine à Carla consacré: “Prends ta guitare et calme-les”, obtenant en retour: “L’Élysée, ça commence à me barber” , d’où le phylactère amer de Nicolas: “J’ai déjà entendu ça quelque part ...”
- L’autre (“Le PS en quête de clarté”) où Delanoë (vraiment pas flatté!) - c’était au lendemain de son annonce d’une opération “autolib” pouvant faire suite à “vélib” - dit à Ségolène: “Bon, alors, je t’explique: On te loue la bagnole pas cher, et tu te casses!”. Et elle, nunuche: “Trop gentil!” tandis qu’en bas, un petit François Hollande dans son carton de SDF commente, à côté de ses pompes: “C’est un enjeu de civilisation

Des dessins denses, travaillés ... Bravo l’artiste!

Un Galliano ...

En fait.. un éphèbe ridicule avec “coiffure à la romaine et veste de fourrure”, modèle de John Galliano. Kitchissime et affligeant; sauf figuration dans un péplum déjanté, où imaginer un tel carnaval? Haute couture et mode masculine? Pauvre de nous .... numéro de Di.20 / Lu.21

Un Roland Agret ...

De fait, un Roland à la fois Agret et à poil ... Une photographie de Roland Agret: “...condamné à tort puis libéré, coauteur [avec Nicolas Poincaré, journaliste] d’un livre sur l’affaire Leprince, [il] se présente nu à une conférence de presse le 21 mars 2007 [c’est la photo] en signe de solidarité avec le condamné”. L’affaire Dany Leprince que le livre évoqué, publié le 17 janvier dernier, relance et à laquelle on trouve des ressemblances avec l’affaire Seznec, concerne une condamnation “en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité et vingt-deux ans de sûreté sous le chef d’assassinat au hachoir par l’inculpé de son frère, sa belle-sœur et deux de leurs trois petites filles”. Le fait divers est atroce, et ses conséquences judiciaires aussi. Il y a des incohérences dans l’enquête; la mère du condamné, de désespoir devant la peine infligée à son fils, s’est pendue ... Long article du mardi 15/1. Photographie étonnante d’Agret, nu, tatouage christique à l’épaule et portable sur la table, devant lui ...

Une Cristina Branco ....

Belle photo, avec sous-titre: “Réconciliation portugaise”. Numéro du jeudi 17 / 1. On nous annonce un concert aux Champs-Élysées: “La chanteuse réunit les répertoires d’Amalia Rodrigues [connotée infréquentable pour avoir “collaboré” avec le salazarisme] et de José Afonso [dit] Zeca, [qui fut] le symbole de la chanson de liberté au Portugal [et] la voix de la révolution des œillets”.
J’ai passé cinq semaines au Portugal (scooter, camping; jeunesse) à l’été 1961. Je me souviens d’un groupe d’étudiantes de Coïmbra qui savouraient avec des frissons de crainte l’audace de nous écouter leur chanter du Brassens ... Le poids de Salazar semblait effrayant... mais le fado d’Amalia Rodrigues était formidable ...

Une Irshad Manji ...

Le même jour: “L’universitaire canadienne critique les islamistes et leurs interprétations littérales du Coran. Croyante musulmane, elle veut réconcilier Islam et liberté. À Paris le 24 janvier”. Elle porte très juvénilement sa quarantième année, cheveux courts, belle allure. Et puis, sur la fin de l’article: “Des gays s’angoissent de la condamnation par l’Islam de l’homosexualité? Elle reconnaît que cette question a mis sérieusement sa foi à l’épreuve - elle est ouvertement lesbienne - mais se réfère là encore au Coran qui affirme qu’Allah rend excellent tout ce qu’il crée”.
Cette surexposition ad nauseam de la préférence sexuelle me gène, ou me dérange. Constitutive de l’individu, sans doute... mais à focaliser dessus, on en vient à induire le réflexe contraire de celui qu’on cherche à installer et qui est qu’elle ne doit pas critérier le jugement porté sur l’individu. Pourquoi alors la mettre tant en avant?

Et enfin deux expos ....

- 26 dessins réalisés par Francis Picabia (1879 - 1953) pour la revue Littérature qu’éditait André Breton. Retrouvés par hasard et par sa fille, Aube Elléouët. Jamais entendu parlé (d’elle). Jamais exposés (eux). C’est à la Galerie 1900-2000, dans le 6° arrdt et les deux ou trois reproductions proposées par le journal sont tentantes (numéro du 19/1). Jusqu’au 16/2 . Pourquoi pas?

- Le retable d’Issenheim, œuvre de Matthias Grünewald, peinte entre 1512 et 1516. On a jusqu’au 2 mars pour aller au Musée d’Unterlinden de Colmar et dans la foulée, au Staatliche Kunstalle de Karlsruhe voir les expositions parallèles et complémentaires consacrées à l’artiste. Ce sont les sonorités musicales de ces noms, quand je les énonce, qui m’amusent. Noms à la fois connus et vides de sens, syllabes rencontrées déjà, mais sans contenu, ni visuel, ni culturel, une sorte d’exotisme. La reproduction en couleurs du journal est assez peu “lisible”. On nous dit: “Première ouverture du retable: L’accomplissement de la loi; Le concert des anges; La Vierge et l’Enfant”. Cela déclenche une certaine curiosité, une petite pulsion de voyage, une envie un peu tiède de savoir et de voir. Quant à prendre effectivement le train ....

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Commentaires
C
"Il faut dire que les vaticinations présidentielles et déifiantes, en ce moment, me hérissent le poil. In God we trust? Très peu pour moi!"<br /> Le positionnement du Président de la République sur sa conception de la Laïcité ne me paraît pouvoir être réduit à votre réaction affective même si elle est clairement exprimée négativement.<br /> <br /> J’aimerais que ce sujet, à mes yeux, philosophiquement et civiquement incontournable, soit abordé sur votre site.<br /> Amicalement. <br /> G Cirla
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