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AutreMonde
30 mai 2011

François Dubet au Collège International de Philosophie

Je ne pratique guère le CIPh, comme il s’auto-désigne, le Collège International de Philosophie, mais je feuillette assez régulièrement la brochure que semestriellement il met dans le hall d’entrée à la disposition du public qui, pour une raison ou une autre, franchit la petite porte de l’ancienne Ecole polytechnique, rue Descartes, Paris V° arrt.

 

En ce début 2011, un cycle de conférences est organisé par les soins dudit CIPh au lycée Henri IV sous l’intitulé général Philosophie et Education. Jeudi 19/5 dernier, François Dubet, sociologue agaçant et professeur dans une université bordelaise était invité à présenter ses idées sur la transformation/l’évolution des institutions (éducatives) républicaines.  

 

Pourquoi, me direz-vous d’abord, en amont du sujet, « agaçant »? Un article dans Le Monde, paru voici deux ou trois ans sous sa signature, m’avait semblé fascinant par l’inaptitude qui y était manifestée à présenter, au-delà du creux des mots,  la moindre idée sur les nécessaires réformes de notre système de formation initiale. J’ai lu depuis sous sa plume quelques paragraphes moins vains, mais l’impression de celui-là est restée, dominante et peut-être injuste.

 

Par ailleurs, dans le cadre d’une tentative assez ratée de participation à un Think Tank « de gauche », en l’occurrence Terra Nova, je me suis embarqué (sauf erreur fin 2009) dans la sotte entreprise d’aller promouvoir mes idées au sein d’un « Groupe éducation » que s’efforçait de mettre en place cette structure et qui disait, de façon d’ailleurs assez floue, bénéficier aussi des réflexions de quelques « pointures » des Sciences de l’éducation et autres secteurs de la pensée éducative universitaire parmi lesquelles on me citait, sans que je les ai jamais croisés aux maigres réunions où je me suis risqué, Nathalie Mons, Marie Duru-Bellat, et … François Dubet.

Ceci posé, l’affaire Terra Nova s’est rapidement enlisée, pour ce qui  concerne l’éducatif et l’analyse in situ que j’en faisais, dans les sables d’une inefficacité si criante que j’ai renoncé au bout de quelques mois, d ‘ailleurs vivement encouragé en cela par Olivier Ferrand, patron de la structure, fatigué de mes plaidoyers critiques.

 

Sur ces deux (assez mauvais) souvenirs, m’a pris l’envie d’aller écouter François Dubet. Il y avait eu une autre occasion, peu avant, dans le cadre de la présentation qu’il devait faire et qu’il a dû faire, vers le 10 de ce mois de Mai, à la Librairie Compagnie, rue des Ecoles, de son bouquin « A quoi sert un sociologue? ».  Mais, trop tenté de répondre laconiquement « A rien », je m’étais abstenu.

Me revient à ce propos l’histoire dont se régale tout corps universitaire qui veut déconsidérer une autre spécialité que la sienne. Elle s’adapte à tous les cas. Ici par exemple aux sociologues.

Ainsi: « Deux universitaires sont en ballon, n’ont plus leurs repères, avisent un type dans un champ, perdent volontairement de la hauteur, le hèlent et lui demandent: ‘‘Excusez-nous, mais où sommes nous?’’.

Le type réfléchit longuement, puis se décide: ‘‘Dans un ballon’’

Tu vois, dit l’un des deux universitaires à l’autre, ce type doit être un sociologue: Il analyse la situation devant laquelle il est mis; il prend le temps de la réflexion et ce qu’il énonce ensuite est parfaitement exact, seulement, ça ne sert à rien ».

 

Revenons à François Dubet et à jeudi 19/05 au soir.

 

J’ai enseigné six ans à Henri IV, autour de 1990, et j’avais plaisir à revenir sur le terrain de mes très relatifs exploits. J’ai entraîné ma femme dans l’aventure, soucieux comme un ancien combattant de lui montrer le champ d’une bataille dont elle n’avait vu, at home,  que le côté le moins héroïque et le plus ingrat. La conférence devait se tenir Salle des médailles, où j’ai assez souvent surveillé les devoirs de mes élèves. Le local, vaste et noble,  n’a pas changé, mais le plafond est en délicatesse avec les lois de la gravitation universelle car un filet de protection tendu sur toute sa surface semble anticiper quelque possible chute de moulure. Hélas, un peu plus loin,  la grande salle de cours qui m‘était attribuée, donnant sur la cour de l’Astrolabe,  une salle très abondamment  enrichie de peintures murales dues au talent improbable de quelques générations d’hypotaupins, vétuste certes mais chère à mon cœur, a été remplacée par un labo de chimie. Effectivement: « Tout fout le camp … »

 

A 19 heures, début annoncé de la conférence, la salle des Médailles était close, et seul  un grand moustachu, inquiet, qui se révèlerait plus tard philosophe et professeur d’IUFM et se signalait d’abord, référence faite au casque qu’il portait à la main, comme utilisateur de deux roues, faisait le pied de grue devant la porte. Il me prend pour Dubet, se précipite soulagé vers moi qui montais l’escalier, puis repart dépité aux nouvelles du côté de la conciergerie. Tout s’est arrangé dans les dix minutes et nous nous sommes finalement retrouvés une douzaine (il y aura trois retardataires additionnels) autour du maître pour démarrer la séance vers 19h15.

 

Un pseudo-animateur soporifique, assez loin des standards du chauffeur de salle, nous bassine pendant dix minutes en prétendant lancer le propos par quelques rappels sur la vie et l’œuvre de François Dubet, prolongés de questions qu’il brûle de lui poser - et hélas lui pose - en espérant qu’elles ne s’éloignent pas trop de ce que le conférencier, patiemment et prudemment muet, a prévu de traiter.

 

François Dubet, qui fascinera ma femme par son aptitude à supporter pendant deux heures sans essayer de la caler une table boiteuse et dès lors affligée d’un tangage permanent, s’engage enfin dans son propos. Il avance sans hésitation mais sans brio particulier, sur le ton d’une conversation où l’on ne termine pas toutes ses phrases et où les incertitudes formelles se ponctuent de « Je ne sais pas si je me fais bien comprendre », en s’appuyant souvent sur des références à son expérience personnelle assez surprenantes car renvoyant à un monde éducatif qui paraît trop vieux d’au moins vingt ans: il avouera un baccalauréat obtenu en 1964, tout en attestant en même temps de souvenirs scolaires qui fleurent surtout la Troisième République. Curieux.

Bachelier 1961, je ne retrouve pas grand-chose du climat de mon parcours sur les bancs de l’école, du collège et du lycée dans les allusions qu’il fait à des usages que dépeignait amèrement … mon père, ex-élève des écoles religieuses.

Oui, d’autant plus curieux , soulignera ma femme (décidément …je sais, mais c’est mon côté Inspecteur Columbo qui ressort), que parallèlement à ces rappels d’un autre âge, il taxe Alain Finkielkraut de nostalgie furieuse d’un temps qui n’a jamais, dit-il, tel que Finkielkraut  le regrette, existé.

 

Sa présentation n’en reste pas moins intéressante à suivre.

Au terme dit-il de dix ans d’observation de l’école (cela me semble bien court …), dont une année sur sa demande en Collège (cela pose la question de savoir avec quel statut - Un poste effectif d’enseignement? Une mission d’étude? Il n’en dit rien … et j’ai eu le tort de ne pas soulever le problème), et, suite  à une demande de rapport émanant d’un sous-ministre (bien péjorative, cette désignation), de diverses négociations avec des syndicats enseignants, il a pris progressivement conscience de la rhétorique spécifique au milieu éducatif, se trouvant renvoyé au sentiment qu’il discutait théologie avec des prêtres.

Il a aussi mieux pris conscience de ce que tout ce qu’on enseignait n’avait pour objectif que d’être oublié, l’important étant la forme, la symbolique du geste d’enseignement et ses mécanismes sous-jacents, destinés à produire des effets de dressage.

Du coup, il s’est reporté aux textes des pères fondateurs de la fin du XIX° siècle pour y lire cette analyse et ce constat que dans les têtes de l’époque, et spécifiquement celles des femmes, c’est l’Eglise qui occupait tout l’espace, là où il fallait introduire les principes et les valeurs de la Res Publica. Ne restait plus qu’à en déduire la forme combattante de l’Ecole à construire, à armer pour chasser des croyances religieuses malsaines et fabriquer à partir de là de bons républicains. Mais comme on ne combat efficacement l’ennemi qu’avec ses propres armes, l’objectif s’accommodait particulièrement bien du réemploi de la méthode ecclésiastique, ramenée essentiellement à ce dispositif de l’Eglise catholique qu’il rappelle:

- Existence de principes sacrés

- Nécessité de transmetteurs « appelés », qui ont la vocation, laquelle leur confère une autorité « magique »

- Nécessité de sanctuaires , les églises, à distance des intérêts et de la passion qui minent le monde (le sexe et l’argent ; ici, allusion rapide à DSK, sans le nommer, mais en le désignant néanmoins d‘évidence)

- Nécessité d’une discipline stricte, formaliste et « libératrice », le « Faites semblant de croire et bientôt vous croirez » pascalien.

 

Ce canevas, détaille François Dubet, colle à l’Ecole française des fondateurs (Jules Ferry et alii):

 

- Autorité préalable et indiscutable de la Science et de la Raison

-  Formation des maîtres ancrée dans la vocation: les écoles normales comme séminaires. François Dubet part ici dans une semi-digression semi-psychanalysante, postulant le désir de l’apprenant pour le maître semblable au désir - nécessairement trouble - du (de la!) fidèle pour le curé, désir qui, à constater son impuissance à s’accomplir, va conduire vers une sublimation transférant du maître (resp. du curé) à ce qu’aime le maître (resp. le curé) la pulsion impossible: la science, la raison, la matière enseignée (resp. Dieu)

- Sanctuarisation de l’école, incluant la séparation des sexes. François Dubet glisse à partir de là des remarques sur la hiérarchisation des disciplines en raison inverse de leur utilité pratique, la force du latin tenant à ce qu’il ne servirait à rien (!). Il évoque aussi Alain (et, digressivement, Ernst Kantorowicz et sa théorie des deux corps du roi) pour les deux « corps » de l’élève, dont l’un  est son esprit (!). L’école républicaine introduit cette dichotomie sous la forme du distinguo entre l’élève (l’esprit, la raison) et l’enfant (son corps), où le processus d’enseignement s’efforce de chasser l’enfant et où le dialogue de classe ne saurait envisager que l’élève demande qu’on accorde à l’enfant l’autorisation d’aller aux toilettes (!)

- Subjectivation identique à l’axiome pascalien en version magistrale: « Obéis, soumets-toi  à ma férule, et tu seras (républicainement) sauvé ».

Ce décalque du modèle catholique est, dit François Dubet, très spécifiquement hexagonal. Son caractère protecteur, qui externalise le « mal », est calqué sur le modèle du couvent. Les échecs scolaires sont alors majoritairement attribués au « dehors », la société, le capitalisme, les parents, …. La symbolique est celle de l’église. On entre en classe et le rite s’accomplit: « Sortez vos cahiers, je vais dicter ».

 

Tout ce travail de construction d’un imaginaire appelé à fonctionner dans le sens d’une inculcation des valeurs républicaines s’est décomposé devant la réalité actuelle, continue François Dubet. Et il pointe différents récits de cette décomposition:

 

- celui du désenchantement du monde (qui n’a pas sa préférence)

- celui du transfert du monopole de la Culture dont l’Ecole avait privé l’Eglise et dont les moyens modernes d’information (télévision, internet, …) dépossèdent aujourd’hui l’Ecole

- celui de la prise de conscience de l’utilité déclinante des savoirs scolaires induisant la fin de leur séduction

- celui de la perte de sens de l’Ecole comme Ecole de la Nation dans la mesure où on ne sait plus ce qu’est la Nation

- celui, avec le recul de la sacralisation des savoirs, du recul des vocations. La « profession » a remplacé « l’appel ». Il n’y a plus incarnation par le maître du savoir qu’il enseigne. Ne lui restent plus comme armes que la preuve à faire de son efficacité utilitariste, ou la séduction de son charme, version people du charisme. Avec ce problème annexe de la responsabilité: dans l’école républicaine, on rendait compte à sa conscience et à son supérieur hiérarchique; désormais, il faut rendre compte à tout le monde, les parents, les élèves, le qu’en dira-t-on …

 

L’exposé ensuite prend un tour plus éclaté, sur la base de remarques  - parfois contestables et/ou superficielles - qui croisent réactions d’humeur, réflexions personnelles et départs de pistes ouvertes ou à ouvrir, :

- Le livre (fort agréable) de Mara Goyet, Collèges de France, est assimilé à un cri d’alerte sur le thème: « Les barbares arrivent », quand j’en ai gardé le souvenir (il doit dater de deux ou trois ans) de la présentation enlevée de quelques archétypes de comportement en salle des professeurs et de quelques réflexions et constats pédagogiques plutôt réalistes.

- Dénonciation ou constat de ce que des problèmes sociaux qui n’étaient pas plus aigus dans la société des années 30 sont entrés avec la massification de l’enseignement dans l’école qui se retrouve chargée de classer via les diplômes un public qui n’y avait pas auparavant accès.

- Affirmation que la subjectivation (la construction du sujet) n’est plus cartésienne. Ce n’est plus la raison qui façonne l’l’enfant (ou plutôt l’élève?), avec l’émergence de l’idée désormais dominante que l’individu se socialise par lui-même.

- Soulignement de ce que la fin du modèle républicain des origines génère de grandes difficultés, en particulier pédagogiques, et renvoie - avec référence à Jurgen Habermas - à  une crise des motivations. Interrogés, les lycéens avouent que « se motiver » est pour eux la difficulté majeure, quand celle mise en avant par leurs professeurs est … de « les motiver », où François Dubet lit l’aveu d’un manque personnel chez eux, justement, de motivation.

- Au passage un couplet (excessif à mes yeux) anti-Finkielkraut déjà évoqué et une remarque incidente et rapide sur son propre peu d’empathie sarkozyste mais néanmoins son incompréhension (j’en suis grosso modo d’accord) devant la levée de boucliers suscitée par la prise de position présidentielle sur la Princesse de Clèves

- Evocation rapide des enquêtes PISA, très mal acceptées pendant dix ans par refus des enseignants d‘être mesurés en termes d‘efficacité dans le cadre ambiant d’une critique permanente de l’école, enquêtes qui commenceraient à être davantage et mieux prises en compte.

 

Finalement, François Dubet posera la question: Est-ce alors et ici la fin de l’Ecole?

 

Il peint, après avoir répondu « Non », l’ébauche de transformations qu’il croit souhaitables.  Ce vœu d’abord d’un accès à la modernité par un remodelage « de la transcendance par l’immanence » . Diable! Il s’agirait apparemment de faire descendre le modèle républicain de son piédestal pour accéder à « une forme de laïcité protestante où la foi primerait le dogme » , où la vraie démocratie reprendrait des couleurs, où - la métaphore lui agrée - un préfet (nommé) cesserait de paraître plus essentiel qu’un président de conseil général (élu) …

Il évoque une école qui doit devenir juste et ne l’est pas (« l’école juste » , hum, on dirait du Ségolène Royal (?)), il évoque le décrochage scolaire, problème à ses yeux bien plus grave que la violence. L’idée de socle commun lui convient et il lui semble que la perspective d’un découplage du Collège et du Lycée, qui peut rejoindre à terme l’idée d’une Ecole fondamentale, est peut-être récemment devenue moins utopique. Il plaide pour le maintien de l’hétérogénéité des classes dans le renforcement de l’individualisation des enseignements, glissant de là au surcroît de travail induit pour les professeurs et à la réforme adéquate des formations. Le tout assez en vrac, juste  ébauché et non hiérarchisé.

 

Il évoque - indiscutablement, à raison - l’absence politique de projet éducatif hexagonal pour l’Ecole et renvoie au Danemark qui poursuit l’objectif large de la construction d’un homme vertueux à travers une gestion non performative des contenus disciplinaires.

Il parle de dégager des espaces scolaires de négociation (emplois du temps, organisation des contrôles de connaissances, …). Il évoque la nécessité d’un espace scolaire national compatible avec l’existence d’établissements en forme de petites sociétés démocratiques accueillantes. Il réfute la théorie d’une école-panacée, solution de tous les problèmes, et veut une reconstruction pédagogique abandonnant d’abord tout principe de sacralisation des situations installées, soulignant qu’on ne peut changer qu’en acceptant au préalable l’idée même de changement et plaidant pour une reconfiguration du système symbolique désormais obsolète de l’école républicaine dans un démarche à petits pas, terminant sur un : « La révolution française a déjà eu lieu » évident … ou sibyllin, au choix.

 

So what? Pour parler comme un anglophone.

Quel bilan, tout cela?

Je passe sur l’amorce d’un début d’échange post-exposé par questions-réponses avec la maigre assistance qui permettait de constater qu’à deux interlocuteurs inaudibles  proférant des interrogations ininterprétables, François Dubet parvenait à offrir des réponses jugées apparemment satisfaisantes par les intéressés qui ne relançaient pas (à moins qu’ils ne les aient pas plus comprises que je n’avais compris leurs questions?). Qui permettait aussi de contrôler que le philosophe à deux roues du début, dont l’appétit françois-dubétien m’avait paru au départ sympathique, était finalement un insupportable bavard. Le tout me conduisant, l’heure passant, à suggérer vivement à ma femme via un échange conjugal et prétendument discret de petits billets, de lever le camp, ce que, ma foi, nous fîmes, probablement objets d’un opprobre général. On ne saurait plaire à tout le monde …

 

Mais j’y reviens: So what?

Même éventuellement réducteur, le parallèle Ecole républicaine / Eglise catholique est ingénieux, sinon tout-à-fait original. Autour de cet axe du discours, il y a eu, cela dit, à boire et à manger, et mais donc aussi, au-delà de ce vocabulaire modérément élogieux, beaucoup de remarques exactes.

Simplement, j’ai trouvé d’une part François Dubet potentiellement trop indulgent dans le jugement subliminal qu’il porte sur le comportement des élèves, et d’autre part, décevant ses notations judicieuses qui concernent l’absence de projet politique éducatif global, la démotivation des enseignants, la nécessité d’établissements en forme de petites sociétés démocratiques et accueillantes au sein d’un tissu national cohérent, la cohabitation nécessaire d’une hétérogénéité des classes et de parcours guidés individualisés, la révision à la clé tant de la formation des maîtres que de leurs missions et obligations de service à suivre, je n’ai rien entendu de l’ordre de la proposition structurée fournissant à l’affirmation de ces principes de départ des chances de passer de l’énoncé à la réalisation.

Demeure ainsi la faiblesse constante des discours sur l’école, qui après de solides constats et l’exposé parfois (et ici) tout à fait recevable d’un ensemble de « faudrait qu’on … », bronchent devant l’obstacle méthodologique du « y’a qu’à », c’est-à-dire s’arrêtent au moment où l’on attend les consignes d’exécution.

Le but n’est pas si mal indiqué dans ses « annexes » (car demeure la question fondamentale et préalable de l’objectif principal: ‘‘Quels sont le sens et la finalité du processus de formation?’’ … dont la réponse la plus évidente pourrait  être: ‘‘Accompagner le développement de l’enfant et de l’adolescent en l’armant pour l’avenir et la société qu‘il va devoir construire et où il va devoir se construire’’), mais on ignore le chemin.

 

Ne me resterait plus ici, prétendant faire mieux que les autres (!?), qu’à renouveler mes itératives propositions.

Bah … une autre fois.

Allons, donnons quand même acte au sociologue agaçant qu’il vaut sûrement mieux que mes agacements initiaux et qu’il a proféré bon nombre de remarques bien venues.

Et puis attendons, sans illusion, la suite.

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