Quartiers d’été …

Il faut bien se décider un jour à partir en vacances. La vie de famille a ses contraintes. On ne peut pas toujours rester à son bureau, tranquillement occupé à gratter numériquement son papier comme un rat ronge son fromage.

Le départ, c’est demain.

Direction Grand Sud-Ouest.

Au programme : Saint-Jean-de-Luz, puis Bagnères-de-Luchon, puis le Volvestre, six semaines dans la nature … Ça fait peur !

L’occasion d’échapper de justesse à la noyade, puis de faire une chute en montagne avant de renoncer au sommeil dans une maison de village sub-toulousaine, bercé du son ininterrompu des cloches et des divers cris nocturnes de la jeunesse locale en état permanent d’ébriété aoûtienne, ébriété qui d’ailleurs n’est pas sans conséquences sur lesdites cloches. Août est aussi un mois où sonne le glas, dans le Volvestre, tant les virées arrosées au volant de voitures mal entretenues pour aller s’en jeter encore un dans les fêtes de village qui ne cessent de scander la période fournissent en cérémonies funèbres. Tristes records, chaque année sinon battus, au moins égalés ….

Quartiers d’été, donc.

Des lectures, peut-être, encore qu’avec la marmaille à gérer … et puis, l’accès aléatoire à l’internet, la suspension probable de la réflexion à but rédactionnel, la levée de l’e- courrier au gré du passage épisodique et hasardeux devant une web-boutique, l’existence d’avant l’informatique ou presque en quelque sorte ….

Nous verrons bien.

Bah ! il y a probablement une vie après l’été.

On tâchera, Septembre atteint, de parvenir à la re-vivre.

D’ici là, et à deux ou trois hypothétiques billets étiques près, entrons dans le grand sommeil de la pensée et craignons les coups de soleil !