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AutreMonde
29 février 2012

Medius honoris causa

Raphael-l-Ecole-d-Athenes  Fresque de Raphael : L'école d'Athènes, 1511, Palais du Vatican. Et, moyennant un grossissement, le geste de conviction de Platon :

Platon_doigt   J’ai malheureusement montré à mon petit fils, élève de quatrième, à l’occasion d’une discussion sur son cours de latin, ces images, le zoom sur Platon assorti de cette précision tirée d’une visite sur le blog de Françoise Guichard  via une indication de Luc Cédelle sur son propre blog (http://education.blog.lemonde.fr/) , à savoir : que d’éminents latinistes latinisaient le « doigt d’honneur » en « medius honoris causa », et que je trouvais cela amusant. L’affaire fut répercutée le lendemain en classe, se heurtant au sens de l’humour en hibernation du professeur chargé du noble enseignement et valant au gamin deux heures de colle. Comment avait-il présenté l’affaire ?

Tout est sans doute ici dans la relation de l’élève à son professeur. Le même propos, dans l’amicale complicité d’une fin de cours, quand les cartables sont rangés et que le flot des disciples ( ?) se dirige vers la porte, ou au milieu d’une explication sur l’usage du  supin délivrée tant bien que mal à une classe inattentive et agitée, par un habitué des remarques finement distanciées ou par un abonné aux interventions oiseuses, pourra déclencher l’ire magistrale ou la bienveillance curieuse. Et l’une des difficultés du pédagogue est bien de faire comprendre cela au collégien …

L’anecdote s’est éloignée en même temps qu’arrivaient les vacances, bienheureuse césure pour l’élève et son professeur. Je me suis fendu d’un courrier fleurant la repentance, et je suis revenu à d’autres divertissements.

Passages à l’écran.

Désireux de comparer le film de Tomas Alfredson à son préalable battage publicitaire, et de le faire sans négliger son amont, j’ai donc lu le best-seller de John le Carré, La taupe (dont le titre anglais n’est pas The mole), jusqu’ici négligé, avant d’aller juger de son incarnation en Gary Oldman et alii. Double déception, avec ceci de curieux qu’elles se confortent pour laisser finalement sur l’impression d’avoir exécuté (lecteur, spectateur) un parcours intéressant.

Le roman est très alambiqué, à la limite du compréhensible, dans des non-dits, des demi-indiqués, des débrouillez-vous-avec-ça, qui finissent par tisser le contexte cotonneux d’une avancée incertaine au milieu de problèmes psychologiques dont l’accumulation en vient à ne pas manquer d’un certain charme. Le film, essentiellement d’atmosphère, qui élague, simplifie les situations sans se décider à les expliciter, modifie quelques données de détail, plaque sur les images mentales que s’était fabriquées le lecteur un casting  souvent honorable (John Hurt, Gary Oldman, Colin Firth), mais parfois plus inattendu (Mark Strong, Toby Jones, Benedict Cumberbatch) – cf. par ex. Allociné - s’installe à son tour dans la construction d’un espace tout anglais, tout ouaté, tout en lenteur minutieuse, tout en non-action, où l’on finit par donner la vedette aux merveilleuses apparitions d’une DS19 dont la suspension hydropneumatique  traduit en balancements toute entrée ou sortie dans le véhicule et renvoie qui en fut en son temps l’heureux possesseur à la nostalgie d’une voiture d’exception jamais égalée.  

The town : le film de Ben Affleck avant le livre (Prince of thieves) de Chuck Hogan, cette fois. Il me semble que j’ai déjà recommandé le film, vu fin 2010, au moment de sa sortie, excellentissime thriller. Eh bien, le roman n’est pas négligeable. Le passage à l’écran s’est accompagné d’une modification assez profonde des lignes directrices de la narration, essentiellement en termes psychologiques et dans ce qui transforme le parcours sans issue d’un loser désabusé-désespéré (le roman) en impossible rédemption d’un  truand sentimental (le film), dans une noirceur (le roman) qui, à l’écran, se teinte in fine de clarté. Les personnages secondaires sont davantage et mieux creusés à l’écrit, ce qui est normal, et la composition générale y est plus équilibrée. Enfin, la recomposition de la fin de parcours ouvre, au cinéma, une petite lucarne d’espoir et d’humour qui n’est pas désagréable. La double expérience est très recommandée. Le  casting du film est excellent avec  Ben Affleck, Jeremy Renner, Rebecca Hall et  John Hamm.

Racisme .

Notre « Grand quotidien du soir », j’ai nommé Le Monde (un bruit a couru l’an passé évoquant la possibilité qu’il sorte désormais « comme les autres », au petit matin. Malédiction !), dans son numéro daté de vendredi 14 février dernier , donnait la parole sur une double page Débats (ou Points de vue) à diverses réactions, signées comme dit Pierre Perret par des « pointures », autour de la petite phrase de Claude Guéant sur les- civilisations-qui-ne-se-valent-pas. Si je n’ai guère été convaincu par l’article signé « André Comte-Sponville, philosophe », si les propos tenus par « Marcel Detienne, anthropologue et helléniste, directeur d'études honoraire à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE) » ne m’ont guère retenu, j’ai été plutôt séduit par la présentation (‘‘Oui, il est permis d’évaluer les cultures’’) de « Pierre-Henri Tavoillot, président du Collège de philosophie » et je n’ai pu m’empêcher de m’amuser – et c’est bien là qu’est le problème – au texte de « Gérard Noiriel, historien, directeur d'études à l'EHESS, auteur de "Dire la vérité au pouvoir" (Agone, 2010) », ‘‘L’humiliant apprentissage du premier député nègre, Hégésippe Legitimus ’’, lequel Hégésippe Legitimus est apparenté (grand-oncle ?) au comédien Pascal Legitimus.

Car ce qui est doublement triste dans cette affaire, c’est qu’alors que la situation de ce premier représentant noir de la France d’Outre-mer devrait essentiellement inspirer sympathie, empathie et compassion, les extraits de journaux de l’époque dont M. Noisiel truffe son billet provoquent, avant un raisonnable et raisonné et rationnel retour à l’indignation, le sourire. On peut encore ces jours-ci consulter ces articles en ligne  . Mais l’envie reste forte, comme devant un bêtisier, qui veut - et devrait - être ici perçu en « ignominisier », de citer deux ou trois des perles reproduites. Ainsi :

"M. Légitimus se promène aux Champs-Elysées avec un collègue parisien. Avouez, dit celui-ci, que nous avons de beaux arbres ? Le député nègre, levant la tête : Oui, mais ils manquent de singes." (Le Figaro, 10 novembre 1898.)

"L'on affirme que le jour qui précéda son élection, on le vit, nu comme un ver, orné de sa seule cravate rouge conjurer du même coup, par une danse échevelée, les maléfices du diable et ceux de l'opposition." (Le Journal des débats, 2 juin 1898.)

Sans omettre celle-ci, car elle trouve des échos tant dans la pratique balzacienne de moquerie de l’accent de M. de Nucingen (valorisation de la référence littéraire) que dans les sarcasmes actuels dont s’entoure chez ses adversaires la prononciation d’Eva Joly (déploration du niveau du débat et billet de Patrick Besson dans Le Point) : « M. Légitimus est, avant tout, "l'ennemi décaré de tous ces misérabes bougeois qui boivent la sueu du pauve peupe". Du peuple nègre, bien entendu. Il dit encore : "Je si pou le tavailleu conte l'exploiteu, pou la Répoupique sociale conte la Répoupique éactionnaie". (Le Journal du dimanche, 12 juin 1898.) »

Et on s’en veut, beaucoup, de constater que ne sont sans doute pas totalement éteintes, en soi, ces braises indéfendables du regard sur l’autre, différent, regard spécifiquement, dans le cas d’Hégésippe, de l’homme blanc.

Misogynie – Machisme.

Le souci de ne pas mourir idiot me faisait, l’autre jour, compulser les Œuvres complètes de Baudelaire dans l’édition de la Pléiade. Et, relisant ‘‘Le peintre de la vie moderne’’, article consacré à Constantin Guys (désigné comme M.G. dans le texte) - cet effort culturel étant en rapport avec le cours d’Antoine Compagnon au Collège de France que je suis et dont je rends compte avec une certaine (ir)régularité (in Mémoire-de-la-littérature - http://compaproust.canalblog.com) - je suis tombé sur un couplet dont la misogynie  - je rejoins là les pulsions coupables dénoncées au paragraphe précédent – m’a plus réjoui (car à replacer malgré tout dans son époque) que scandalisé. Allez, disons du 60% - 40% … Je cite Baudelaire:

« L'être qui est, pour la plupart des hommes, la source des plus vives, et même, disons-le à la honte des voluptés philosophiques, des plus durables jouissances; l’être vers qui ou au profit de qui tendent tous leurs efforts; cet être terrible et incommunicable comme Dieu (avec cette différence que l'infini ne se communique pas parce qu'il aveuglerait et écraserait le fini, tandis que l’être dont nous parlons n'est peut-être incompréhensible que parce qu'i1 n'a rien à communiquer) ; cet être en qui Joseph de Maistre voyait un bel animal dont les grâces égayaient et rendaient plus facile le jeu sérieux de la politique; pour qui et par qui se font et défont les fortunes; pour qui, mais surtout par qui les artistes et les poètes composent leurs plus  délicats bijoux; de qui dérivent les plaisirs les plus énervants et les douleurs les plus fécondantes, la femme, en un mot, n’est pas seulement pour l'artiste en général, et pour M. G. en particulier, la femelle de l'homme. C'est plutôt une divinité, un astre, qui préside à toutes les conceptions du cerveau mâle; c'est un miroitement de toutes les grâces de la nature condensées dans un seul être ; c’est l’objet de l’admiration et de la curiosité la plus vive que le tableau de la vie puisse offrir au contemplateur. C’est une espèce d’idole, stupide peut-être, mais éblouissante, enchanteresse, qui tient les destinées et les volontés suspendues à ses regards. Ce n'est pas, dis-je, un animal dont les membres, correctement assemblés, fournissent un parfait exemple d'harmonie; ce n'est même pas le type de beauté pure, tel que peut le rêver le sculpteur dans ses plus sévères méditations; non, ce ne serait pas encore suffisant pour en expliquer le mystérieux et complexe enchantement. (…) »

Je doute  que Mme le professeur, Mme le juge, Mme le docteur, Mme l’avocat, Mme le recteur, Mme le directeur exécutif, et j’en passe, apprécient outre mesure …

Intégrismes .

Le titre anglais est moins agressif pour nos oreilles : Foreskin’s Lament. Mais la traduction est impitoyable : La lamentation du prépuce. C’est le premier livre de Shalom Auslander, novelliste américain né en 1970, publié dans Esquire ou The New Yorker et pourfendeur névrotique des excès de l’ultra-orthodoxie juive.

C’est la deuxième fois que ma fille me suggère avec une certaine insistance de lire un roman. La première fois, c’était Mars de Fritz Zorn. Elle a eu deux fois raison.

Cette Lamentation du prépuce est une machine de guerre extrêmement réjouissante contre les errements de toute crédulité religieuse qui, si elle cible ici la religion juive dans ses extraordinaires contorsions législatives et la profusion de ses complexes et impénétrables interdits, se tournera sans difficulté vers l’islam et, dans la mesure même où les pratiques de l’Inquisition sont malgré tout reléguées dans le lointain de l’Histoire, ferait apparaître comme éclairées les aberrations du christianisme.  Le bouffeur de curé que je n’ai jamais vraiment cessé d’être se régale ici de bouffer du rabbin, en ne renonçant pas à bouffer de l’imam.

Ce livre, profondément et définitivement blasphématoire, donc non moins profondément et définitivement jubilatoire, est un dézinguage en règle de la famille et de l’éducation, toutes deux confites dans la plus stricte orthodoxie juive, de l’auteur, avec valeur générique et en forme d’éructation continue contre un Dieu absurde, ricanant et vengeur, atrabilaire et mesquin, dont Shalom Auslander ne parvient pas à nier suffisamment l’existence pour atteindre à la sérénité  sans nuage et plus exactement sans épée de Damoclès de l’athée apaisé que son parcours initial lui interdit d’être.

Cette autobiographie d’un quadragénaire empêtré dans une judéité insupportable est presque constamment désopilante et les leçons à en tirer et que l’auteur tire lui-même sont résolument humanistes et méritent d’être enseignées…

ShalomAuslander   … même si, comme on voit, cela ne semble guère lui faire plaisir !

Ce qui m’étonne le plus dans cette affaire et qui est sans nul doute à porter au crédit d’Israël, c’est que l’ampleur du blasphème et son énormité ne paraissent pas avoir l’ombre du commencement des conséquences qui ont contraint, si j’ose dire « en face », Salman Rushdie à la réclusion sécuritaire. Tous les intégrismes, apparemment - Claude Guéant dirait « c’est comme les civilisations » -  ne se valent pas. Demeurerait-il dans certains cas un peu d’intelligence disponible?

Autre question : Qu’est-ce que la culture générale ?

J’ai eu l’occasion de déjeuner, ce dernier dimanche, avec quatre jeunes gens « d’aujourd’hui », venus de la France profonde pour vivre, la veille, un samedi de découverte à Eurodisney… et y survivre.  Les âges s’échelonnaient de dix-huit à vingt-neuf ans. Une élève de terminale ES, deux ingénieurs (Robotique et Procédés thermiques), une maîtrise STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, sauf erreur). Il y avait aussi leur tante, ma génération. La conversation roulait sur des sujets divers, plutôt sérieuse ; la tante à la manœuvre, j’intervenais, mais peu ; j’écoutais, surtout.

Et puis des noms sont tombés, ou des termes, et ont fait flop. J’en ai retenu quatre, qui ont créé le blanc dans l’échange: Victoire de Samothrace, Vincent Lindon, lupanar, Gargantua. Jamais entendu parler. Etonnantes béances. J’imaginais Lindon connu jusque dans les lointaines provinces. Du coup, on les a pris par la main et conduits à l’espace réservé aux boulistes du Jardin du Luxembourg, sous nos fenêtres. Vincent Lindon y a ses habitudes dominicales ; il y était, plutôt fin pointeur, toujours aussi négligé dans sa tenue, et le portable aussi souvent à l’oreille que la boule à la main. Il leur fut dit : ecce homo ! Et ils se sont précipités via leurs smartphones sur des images-internet de l’acteur pour contrôler que le bouliste mal-rasé qu’ils avaient sous les yeux en était bien l’avatar du dimanche. On leur a dit deux mots de sa filmographie. Un point de réglé.

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Du Luxembourg au Louvre, il y a trois enjambées. Peu de monde devant la pyramide de Pei, et en moins d’une demi-heure, en haut de l’escalier monumental, la Victoire de Samothrace remplaçait l’icône du septième art.

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On a raconté le peu qu’on savait, puis un peu plus : la tante était bien renseignée ;  statue découverte en plusieurs morceaux, ici reconstitués, par les missions Champoiseau (1863, 1879) dans l’Île de Samothrace, partie nord de la mer Egée ; personnification de la (déesse de la) Victoire sous les traits d’une femme ailée venue se poser à la proue d’un navire ; marbre de Paros pour la statue sur marbre de Lartos pour le navire. Datation : environ 200 avant JC.

Comme on était dans l’antique, on en a profité pour situer « lupanar », terme plus commode à utiliser dans la conversation que celui de  « bordel », et dans les deux cas, maison close, lieu de prostitution. Le terme apparaît chez Rabelais (1532) et il vient directement du latin (dictionnaire Gaffiot : lupanar, aris ; formé sur lupa, la louve) où il a déjà cette signification. On ne saurait visiter Pompéi sans visiter son lupanar et ses peintures érotiques…  

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Enfin, fort de ce que le vocable précédent avait dû son introduction en français aux bons offices de Rabelais, Gargantua suivait tout seul avec Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais et signature dudit). Né quelque part vers 1490, en Touraine,  et mort à Paris en 1553, voilà l’auteur de Pantagruel, Gargantua, et de deux autres ouvrages (le tiers livre et le quart livre) complétant les aventures des mêmes héros, suivis d’un cinquième (que Rabelais n’a sans doute pas composé entièrement).  Une saga familiale délirante où les ancêtres sont  Grandgousier et son épouse Gargamelle, où le fils est Gargantua, le petit-fils, Pantagruel. Une famille de géants improbables dont on nous conte la vie très horrifique, pleine d’horribles et épouvantables faits et prouesses, vaste plaidoyer global pour une éducation arrachée aux pratiques scolastiques et en faveur d’une culture ouverte et humaniste, faisant écho aux débats médicaux, religieux, juridiques,  moraux du temps,  délivré dans une langue réinventée, surchargée de trouvailles lexicales, joyeusement obscène et scatologique ….

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 Illustration de Gustave Doré (1832-1883)

Mais encore ? C’était un peu le sens de la question initiale et le souhait d’interpréter à la fois notre étonnement et de cerner le peu qu’il eût suffi pour ne pas taxer ces jeunes gens d’inculture. Car au fond, on n’est pas si exigeants, et les renseignements qu’on leur a délivrés nous-mêmes, c’est à deux qu’on les a concertés, avec un discret crochet par le dictionnaire. Des détails étaient à préciser. Non, ce qui choque, c’est l’absolue impossibilité de toute référence, l’absence décidée de base de départ, le silence complet des réminiscences, même vagues.

Aucune curiosité cinématographique ? Même pas, ils sont incollables sur Star Wars, sachant tout d’Obi-Wan Kenobi ou d’Anakin Skywalker, ou sur Le seigneur des anneaux, Frodon et Aragom… Simplement, c’est un autre monde qu’ils habitent, plus riche pour eux que le monde IRL (In Real Life). C’est « leur » culture, et que n’ont pas pénétrée les efforts de leur professeur de français en classe de seconde, où un vernis de littérature du XVI° siècle est sauf erreur encore au programme, pas plus qu’en 6ième ou 5ième ils ne se sont réellement appropriés les petits bouts d’éléments sur la Grèce classique ou la Rome  des douze Césars dont leur livre d’histoire a pourtant multiplié les images ; et la fascination pour les avancées technologiques, l’explosion du net et de la téléphonie mobile, ont finalement tout balayé.

Peut-être sont-ils un cas limite, un sondage sur quatre têtes n’est pas un sondage, mais l’affaire m’a laissé rêveur. Quelle sera demain ce qui était, hier, la culture générale d’un cadre, d’un ingénieur, à laquelle adosser un humanisme ? Faux procès ? Nécessité de renouveler complètement les références ? Peut-être, mais jusqu’où ? Il me semble que l’interrogation inquiète.

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Commentaires
G
Vous voilà de retour de vacances avec une livraison riche et variée. C’est toujours un plaisir de vous lire en attendant avec impatience votre avis sur les bureaux que notre Surgé Vitaminé veut installer dans les collèges pour ces fainéants de profs. Tout en révélant sa méconnaissance des conditions réelles de l’exercice du travail, il flatte ceux qui pensent que 6h de plus c’est anodin pour une profession au bord de la crise de nerfs. Il favorise ceux qui sont en place au détriment des emplois de jeunes. Bonjour la solidarité !<br /> <br /> Une suggestion pour le confort d’autres grands pères, ne pourriez vous augmenter la taille de votre police de caractères ? <br /> <br /> Je ne sais le dire en latin, mais bonne continuation.
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