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AutreMonde
11 juillet 2006

Au lac de Payolle (65) . Altitude 1150 mètres...

Quelques notes...... Actualité familiale ou actualité tout court? Un sujet du concours 2006 de l’agrégation externe de philosophie (première composition - durée: 7 heures) était, lapidairement : “L’actualité”. Il m’était, la semaine dernière... d’actualité. Regroupement familial et pyrénéen au lac de Payolle, gîtes communaux de la municipalité de Campan. La montée du col d’Aspin (quand descente en vallée d’Aure) commence à Sainte-Marie. Le tour de France y passera ces jours prochains. Tous les kilomètres, un panneau indique la pente moyenne à venir. Au début 2,5%, tranquille ... On aura des passages à 8 ou 9%. Payolle est à mi-montée, sur la droite. C’est une flaque d’eau à peu près grande comme le jardin du Luxembourg (au petit matin, en faire le tour en footing, unité multipliable, prend une dizaine de minutes), dans une cuvette aux contreforts boisés. Des vaches à clarines, des chevaux et des pottioks y vaquent dans la liberté sereine des zones pastorales, panneaux routiers à l’appui. Il y a des chalets, crépis gris et revêtements de bois, toits d’ardoise, peu occupés en ce début de juillet. On voit des pêcheurs le matin et des cars scolaires l’après-midi. Centres aérés en goguette sur les bords et, si l’on en croit l’office du tourisme, salmonidés et écrevisses dans les algues ... Les tartarins piscicoles arrivent tôt et sont partis à midi; les monos qui les relaient bavardent distraitement en recomptant sans cesse leurs gosses. L’atmosphère est bucolique et les cris d’enfants perçants ... Nous étions en famille ... Quatre voitures et deux chalets, des repas à douze ou quinze, les courses le matin à Sainte-Marie pour la cuisine collective, le formidable pain au levain de la vallée, dense, goûteux, torsadé comme une branche noueuse, et puis Le Monde, qu’il a fallu réserver, il n’en arrive que deux ou trois exemplaires, Le Monde distribué la veille sur le Boul’Mich et qui nous donne ici une actualité décalée de l’avant-veille. Payolle est un peu hors du temps, on n’est pas assuré que les nouvelles qui y parviennent soient tout à fait réelles et les vaches qui stabulent devant la terrasse en nous contemplant d’un œil blasé ne me contrediront pas... On survole plus qu’on ne lit, on regarde surtout les titres et les photos, et on chasse de la main les mouches .... Monsieur Lalou, mon professeur de latin de cinquième, au lycée de Talence (Gironde), ne manquait pas une occasion de nous dire: “Puer, abige muscas!”. Vendredi 30 Juin : “Un soldat israélien emporte une munition pour armer le canon d’un char dans la bande de Gaza”. Sous-titre de l’image dérisoire et paradoxale d’un blindé high-tech, à 15 mètres d’un tas d’objets emballés qui ressemble à un monticule de saucissons géants, dont un militaire verdâtre (sa tenue!) transporte un spécimen apparemment lourd, car le geste est sans rien de l’élégance obligée du baroudeur hollywoodien saisi dans son élan héroïque. Le char high-tech se chargerait-il à l’unité et à la main, comme un vulgaire canon des campagnes napoléoniennes? Dérision et des mises en images, et du réel triste des conflits sanglants de ces déserts dont nous n’avons, d’ici, qu’un très approximatif souci et une très vague perception. Combats obscurs sous un soleil de plomb, dont le sens nous échappe. Nous sommes dans un monde saturé d’informations qui au fond ne nous touchent plus au delà d’un rayon de deux cents mètres .... Plus loin, les Sans-papiers et “l’incertain sésame de l’école...” à côté d’Anne Lauvergeon, qui doit sans doute à Mitterrand ce qu’elle est et qui reste à la tête d’Areva, numéro un mondial de l’industrie nucléaire, tandis que dans l’entrefilet voisin, Pierre Pellerin, à 82 ans, ne se souvient plus très bien du détail de ses mensonges d’État, quand la centrale de Tchernobyl explosait courtoisement par vent bien orienté, en toute innocuité ... française. Tiens, Jospin revient nous emmerder en entonnant le couplet du sauveur et en prétendant cacher son ambition politique sous ses mimiques d’oiseau de nuit vertueux et apeuré. Déprimant. Comment peut-il rester encore quelques farfelus pour s’intéresser à lui? Samedi 1er juillet : “Royal - Sarkozy, vie publique, vie privée...”. Ces deux-là feraient mieux de se rendre libres et de se marier. Entre eux. Tout le monde serait content. Leurs hésitations conjugales respectives, les unes semi-publiques, les autres logiquement déductibles d’ambitions politiques a priori peu compatibles sont amusantes, mais peu constructives en termes de débat d’idées. Et nous coûtent éventuellement cher! Combien le voyage de Nicolas et Cécilia sous le soleil des tropiques et l’objectif des photographes? Il n’y a pas qu’à l’éducation nationale que l’argent se gaspille! “Sonny Rollins éblouissant au festival de jazz de Vienne (Isère)”... 76 ans, barbe blanche, lunettes noires et l’un de ces articles qui sont la marque de Francis Marmande, chroniqueur émérite dont les spécialités sont la chose jazzée et la manifestation tauromachique, si possible avec flamenco! Marmande m’amuse, et puis m’horripile. Son “afficion” épuise le bon sens et sa corridaphilie décourage l’empathie. Tout ce qui s’espagnolise le transporte, tout ce qui se jazze le pousse au sublime. Là, c’est Rollins qui en fait les frais. Deux colonnes pour m’expliquer l’inexplicable, pour s’enivrer, et moi avec (?), de références qui m’échappent et de grands noms de cette musique noire devenue le jazz, pour se gargariser de mots et de mythes et m’en faire profiter, pour me conter que Rollins en des temps meilleurs a eu joué jusqu’à quinze heures par jour, ou pour m’équiper en banalités musicalement confucéennes: “Bird (Charlie Parker) disait qu’il jouait le soir ce qui lui était arrivé dans la journée”... Et qui fait autrement? Et qui, s’exprimant le soir, avec son mode personnel d’expression, n’exprime pas, devant ses enfants, sa bourgeoise, son voisin, sa maîtresse, son amant, par la parole contenue dans la journée, ou par le silence éloquent, l’accumulation des minutes vécues, et le poids des heures harassées du bureau ou de l’atelier, les humiliations rencontrées mais aussi les enthousiasmes naissants, les déceptions subies mais parfois les projets ébauchés, d’une existence qui ne vaut pas mieux que les autres et que pourtant, quelquefois, nulle autre ne vaut? Quel génie y est nécessaire? L’inexprimable - s’il s’agit de lui - ne se dit pas en mots. On est touché ou pas par la musique. Un grand interprète - ici, Rollins? - c’est un autiste qui a trouvé son mode d’extraversion. Il dit ce qu’il est dans l’inarticulé de l’instrument , en portant ses notes, ou celles d’un autre, qui lui aussi ne savait pas, sinon, comment être au monde. Savoir parler c’est, musicalement, devoir se taire. Et réciproquement. On ne parle pas de la musique, ou quand on croit le faire - comme Marmande -, on est en train de se régaler du seul son de sa propre voix, de la seule ivresse de son propre écrit. On écoute Schubert, et puis ... et puis rien. Qu’exprimer? On entend Rollins et - pour ce qui me concerne - on reconnaît qu’il y a là une langue étrangère qu’on ne sait pas pratiquer... Et on se tait. Dimanche 2 - Lundi 3 juillet: “Un train sur la ligne Golmud-Lhassa” ... tronçon manquant qui achève la liaison Pékin-Tibet . Belle photo. Ça chemine-culmine à 5072 mètres d’altitude! On a pressurisé les wagons? On a fourni des masques à oxygène? Le chinois de base serait-il en forme à plus de 5000? Mais de quoi sont-ils donc faits, ces gens-là? “Sarkozy en Chirac III”. Chronique d’Eric Le Boucher. Guère tendre, il éreinte la vision économique (la non-vision) du petit Nicolas (qui a visiblement, Cécilia-Pirogue oblige, la tête ailleurs dans les pages suivantes) et ne cache pas sa sympathie pour notre amie Ségolène que plombe, dit-il, un programme du PS: “dépensier, inapplicable (et) dont l’inspiration recule aux années 1970”. Bien, l’article. Mais Le Boucher est toujours bien. Mardi 4 juillet : Noël Forgeard s’est fait virer (les poches pleines?) de la co-présidence d’EADS et Louis Gallois le remplace. D’où un jeu de chaises musicales où se distinguent Anne-Marie Idrac et Pierre Mongin, dircab de DVD (c’est branché, c’est pour: Directeur de Cabinet de Dominique de Villepin .. ça fait très “Général Rondot”). Valses plaisantes où quelquefois (voir Mongin) on obtient un assez beau poste en devenant, là où on est, encombrant. À échelle réduite, combien de chefs d’établissement ne sont jamais que d’anciens professeurs débordés par leurs classes? La corporation prétend le contraire en s’indignant de la rumeur . Voire ... En attendant, Louis Gallois est laid en photo, de ces laideurs à la Raymond Aron, pape de la manière, des laideurs lourdes d’intelligence. Il y avait ainsi à la Sorbonne, au début des années soixante, un assistant de lettres redoutablement disgracié que le titulaire de la chaire qui bénéficiait de sa collaboration, cruel et impérial comme on ne peut plus l’être depuis que Mai 68 est passé par là (ou soucieux d’éviter le choc du premier contact ?) annonçait par avance aux étudiants : “(...) et en TD, vous aurez Monsieur X. Vous verrez, il est laid, mais très efficace”. Ainsi, sans nul doute, de Monsieur Louis Gallois, abondamment louangé de tous côtés pour ses qualités professionnelles. Mais quand même, Jacques Brel n’avait pas tort, qui chantait: ”Être une heure, une heure seulement / Être une heure, une heure quelquefois / Être une heure, rien qu’une heure durant / Beau, beau et con à la fois” ... C’est l’éternelle tentation des forts en thème, quand ils portent inesthétiquement la croix pesante de leur exceptionnelle cérébralité.... Passons. Zidane qui, lui, n’est pas laid, a été, ce nonobstant, plus qu’efficace contre le Brésil. La première page du Monde le qualifie d’astre! Ah, revoilà un couplet de Francis Marmande sur Ornette Coleman au festival de Montreux. L’été de Marmande s’annonce bien rempli! Figures de style dont le sens peut laisser perplexe: “La musique s’emballe avec discrétion, écoute totale, jusqu’à l’os”. Marmande tricote son jazz personnel en enfilant des mots et tente la sémantique syncopée, où la forme prime. Credo d’arrière fond : L’abscons épate. Mercredi 5 juillet: Le plus distrayant est en pages intérieures. On y lit que le “Ségolisme” introduit en France une nouvelle approche , la “life politics” des anglo-saxons, qui part du bas, des problèmes du quotidien, déclasse l’expertise et préjuge que chaque citoyen est porteur d’une vérité, d’un fragment d’expérience et de savoir. J’ai paraphrasé-résumé. Ce n’est pas faux, mais le problème demeure: quid de la coordination de contributions parcellaires, non-convergentes, éclatées, fussent-elles pertinentes? Un patchwork de bonnes idées peut-il faire une bonne politique? Mitterrand disait de Jacques Attali : “Il a cinquante idées par jour, j’en retiens une par mois”. Et il n’avait qu’un interlocuteur! Page “Psychologie” : “L’ennui a aussi ses vertus”. Un papier de Catherine Vincent qui vient souligner des évidences, mais bonnes à rappeler, et négligées par trop de parents, sinon tous. Il faut laisser à l’activité le temps de se donner, loin en amont, un but et un cadre. Apprendre à s’ennuyer, c’est aussi apprendre à se mettre “en économie d’énergie”, entre un travail accompli et une tâche à entreprendre. On ne laisse plus aux enfants ces espaces de calme où constater que vivre, ce n’est pas s’agiter constamment. Et à la question: “Mais qu’est-ce que je vais faire?”, répondre: “Rien”... peut réellement dessiner une piste. Avec quelques présupposés, et d’abord la possibilité d’une méditation qui renvoie à des expériences et des acquis antérieurs, incluant la maîtrise d’un bon usage des souvenirs. L’ennui, péjoratif, devrait être lu positivement: disponibilité, temps de retour sur soi, réflexion flottante, latence pendant laquelle se met en place l’appétit du rebond. Savoir s’ennuyer s’enseigne, s’apprend et se cultive. C’est à mettre au programme! Takeshi Kitano veut changer de style. J’aimais bien ses polars japonisants. Il faudra aller voir son dernier film (Takeshi’s) pour mieux se rendre compte. Chant du cygne ou amorce d’une nouvelle manière? Et puis il va falloir (re?)lire Tristam Shandy, publié à la fin du XVIII° siècle et dû à la plume alerte du révérend Laurence Sterne. Michael Winterbottom vient d’en faire une adaptation cinématographique ... “Impossible gageure”, dit Jean-Luc Douin. Mais l’affaire est tentante. Bah ... Lire ou relire, on est toujours en retard de quelques centaines d’ouvrages. Certains renoncent, et parfois, justement, ceux qui écrivent. Pénétrer dans une librairie est chaque jour plus accablant. Comment trier? Et à vouloir suivre l’actualité - des éditions ou des rééditions...- on laisse s’accumuler derrière soi tout le reste, ces efforts et ces réussites d’expression ou de pensée qui auraient pu peut-être nous enrichir, ce reste qu’on n’a pas lu à temps, qu’on ne lira jamais, qui se cachera sous la poussière, triste d’être méconnu, ou qui sait, soulagé? ... Il faudrait décidément plusieurs vies... Regis Wargnier termine à Paris le tournage d’un roman de Fred Vargas (“Pars vite et reviens tard”) ... Photo, avec José Garcia en commissaire Adamsberg et Lucas Belvaux en Danglard. Drôle de casting quand on a lu la série. Garcia? Quelle idée ... Bohringer aurait pu - bien dirigé - faire l’affaire. Mais Garcia ... On verra bien ... Wargnier est un mauvais cinéaste, mais il a eu du succès, d’abord avec un film d’initiation (“Je suis le seigneur du château”) et puis surtout avec “Indochine” ... dont la réussite m’est restée incompréhensible. Vincent Pérez y est, comme trop souvent sinon toujours, ridicule (reconnaître qu’il s’est quand même pas mal débrouillé dans le Cyrano de Jean-Paul Rappeneau, en Christian de Neuvillette), le film est truffé de conventions et de clichés pitoyables et même Catherine Deneuve parvient à y sonner faux. Fred Vargas, contactée, n’aurait pas voulu être mêlée au projet d’adaptation (d’assassinat?) de son roman. Je crains le pire ... mais enfin j’irai vérifier. Jeudi 6 juillet: Un reportage à soulever le cœur sur les “émirats” des quartiers de Bagdad et les excès invraisemblables de la “talibanisation rampante” qui s’y installe à coups de meurtres absurdes. On est toujours sans voix devant la force des minorités violentes. Toute tyrannie, individuelle ou collective, se nourrit de lâcheté, la nôtre quand nous sommes concernés. La majorité a toujours peur. Et le prix à payer est terrifiant, tandis que la bêtise triomphe en ses comportements monstrueux. On moralise, on célèbre et on déplore, quand tout est fini. Mais quand il s’agit de faire front? On a peur. Ayant lu ça, que dire du reste ? Rien. Vendredi 7 juillet: Le centième anniversaire de la réhabilitation d’Alfred Dreyfus fait recette et le malheureux capitaine est à la mode. Je me rangerais plutôt du côté de ceux qui pensent qu’il n’y a pas lieu de panthéoniser celui qui fut plus une victime que - modeste officier sans relief particulier - un grand homme. Le destin et la qualité de ses soutiens l’ont sublimé. Restons-en à l’exemplarité de l’injustice qui lui fut faite et surtout, tâchons d’en tirer les vraies leçons. Mais ça, c’est nettement plus difficile que l’organisation de cérémonies voyantes et bruyantes, avec flonflons aux frais du contribuable... Toujours les disputes confuses autour des Sans-papiers. Nous sommes dans un monde sans générosité où, parallèlement, chacun se perçoit comme un ayant droit et une victime. L’intégration est une affaire de réciprocité, on ne saurait en faire une lecture manichéenne. Ce qui ne dit pas comment la traiter. Les défilés “Haute-Couture” me laissent coi, étouffé par leurs absurdités esthétiques. Il paraît que c’est beau... Pendant ce temps, un sondage nous apprend que “les femmes se divertissent durant cinq heures par semaine contre sept pour les hommes”. D’où viennent les deux heures de différence? Est-ce la trace du devoir conjugal ou, extensivement, de la bagatelle? Brassens, fin connaisseur, avait-il vu juste, chantant: “Quatre-vingt-quinze fois sur cent / La femme s’emmerde en baisant/ Qu’elle le taise ou le confesse/ C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses...”. Festival Arte Flamenco à Mont-de-Marsan. On nous a épargné Francis Marmande. Du coup, l’article de Patrick Labesse donne de l’information claire, loin des vaticinations hallucinées du chroniqueur usuel. Le “baile”, c’est la danse flamenca, et Chaplin disait de Carmen Amaya, qui l’a révolutionné(e): “(...) c’est un volcan allumé par de superbes éclairs de musique espagnole”. Jolie formule. Un spectacle du festival lui rendait hommage. Certains types ont de la suite dans les idées: on va nous servir sur CanalPlus (enfin, nous ... je ne suis pas abonné) une série documentaire - The staircase - inspirée du procès de Michael Peterson. Ce romancier américain, dont la réputation littéraire ne m’a par ailleurs pas atteint, est accusé du meurtre de sa femme, décédée le 9 décembre 2001 au terme d’une chute dans l’escalier de leur “home - sweet home”. Ce qui est curieux, c’est que Michael Peterson est également l’heureux (?) père adoptif de deux filles dont il a été le dernier à voir la mère vivante, avant qu’elle ne soit retrouvée morte, en 1985 ... au bas d’un escalier. Voilà, je crois, un homme qu’il vaut mieux côtoyer dans une demeure de plain-pied! Samedi 8 juillet: En une, Domenech est statufié, un pied sur le ballon. On verra la suite demain soir ... En attendant, Le Monde 2, que je trouve régulièrement superflu et qui porte scandaleusement à 2€ 50 -sans vous laisser le choix - le prix du numéro daté du samedi, contient cette fois un bon article: “Néandertal - Trop cool pour survivre”. Ce brave costaud du fond des âges farouches, apparu, inopportunément pacifiste, il y a 300 000 ans et disparu vers 40 000 avant JC, n’aurait pas supporté la confrontation avec notre ancêtre Sapiens, freluquet mais teigneux et agressif. Il aurait cédé le terrain sans combattre et se serait replié puis dissous dans le lointain de terres inhospitalières. C’est Marylène Patou-Mathis, directrice de l’unité d’archéozoologie au Museum d’Histoire Naturelle qui nous le dit, alors ... Mais au fond, on sait ça depuis la cour de récréation. Dans une bagarre, souvent, ce n’est pas le plus fort qui l’emporte, c’est le plus méchant. Gérard Mulliez, le “patriarche d’Auchan”, photographié façon jésuite - faux - cul, n’est pas du tout content. Un bouquin va sortir, publié à compte d’auteur - le patriarche a le bras long, une grosse liasse de billets au bout, et l’éditeur est génériquement craintif -, détaillant ce que le journal veut appeler les “arcanes” de son empire et qui pourrait, à lire entre les lignes et à voir la réaction du brave homme, se révéler les entourloupes de sa gestion.... Les taxis romains sont en grêve. Ils ne veulent pas que Romano Prodi augmente le nombre de licences. Le principe est général: on est prêt à toutes les bassesses pour s’acquérir un privilège qu’on veut ensuite immédiatement interdire à tout autre. Il y a peu de “partageux”. Sarkozy, lui, s’embrouille un peu dans ses Sans-papiers avec un de ses hauts fonctionnaires, qui en a dit ce qu’il ne fallait pas en dire, à savoir qu’on allait en régulariser un sacré paquet. Bah, ils vont se noyer dans la masse: je vois que nous serons 70 millions en 2050, enfin, que vous serez, car je doute d’atteindre les 106 ans nécessaires! J’espère que vous aurez beau temps si la couche d’ozone tient le coup jusque là. Photo de Marion Jones en plein effort. La sprinteuse américaine, toute honte dopée bue, refait surface , toujours aussi peu féminine dans le geste sportif. On ne note aucun caractère sexuel secondaire bien évident. À courir trop vite, elle a peut-être perdu ses seins en route ... Tiens, Mauresmo, la radio me le dit, est en train de gagner Wimbledon et de mettre la pâtée à Justine Henin. C’est peut-être bon signe pour la finale de demain soir, ça ... Voilà, voilà... Ah, oui: Brigitte Salino a aimé le nouveau spectacle de Bartabbas qui débutait le soixantième festival d’Avignon et .... Allez, j’arrête, on boucle les valises, la semaine lacustre et familiale se termine et il faut passer un coup de serpillère avant de rendre les clés! Il va être grand temps de se remettre à lire et à réfléchir. C’est bien beau les grands groupes, mais guère propice au recueillement, tous les ermites vous le diront!
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