Dieu est dans les détails...
Je me fais reprendre à propos d’une des notices consacrées aux références de la leçon N° 2 de Finkielkraut. Sans vérifier au-delà du Robert (édition 1974, mais la vie de Cervantès n’a guère dû changer depuis), j’ai affirmé que le père du Quichotte avait perdu un bras à la bataille de Lépante. Une première correspondance me sermonne : « (pas un bras mais) la main gauche ». Une seconde correspondance précise encore en fournissant ses sources (www.publius-historicus.com/cervants.htm)... où l’on peut lire qu’il reçut « deux balles à la poitrine et un coup dans le bras qui lui fit perdre en partie l’usage de la main gauche ».
Dont acte… Nous allons supposer qu’internet emporte la palme de la précision et faire confiance à la dernière version, façon de dire qu’on ne nous la fait pas, à « Nous autres, modernes ».
La main gauche de Cervantès … la sonorité me fait penser au titre d’un film de Costa-Gavras de la fin des années 80, avec Tom Bérenger, sur les groupuscules racistes aux Etats-Unis : La main droite du Diable . Plutôt bon film, d’ailleurs et… titre français car le titre original était Betrayed (littéralement : Trahi).
Un rapport ? Non, sinon que là, c’est Le Robert qui m’a trahi………………