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AutreMonde
16 décembre 2005

La copie "de Robien"

L’élève Gilles de Robien a rendu son travail sur le thème imposé par mon collègue le professeur Dominique de Villepin: quinze mesures sur les ZEP et dix-huit sur la relance globale de l’éducation prioritaire (la copie est consultable sur internet : www.education.gouv.fr) .

Il ne me reste plus qu’à procéder à la correction (de Villepin est un peu débordé en ce moment et m’a demandé amicalement de le suppléer).
Lecture cursive : la philosophie d’ensemble est mal dégagée et certaines mesures sont en porte-à-faux. Mais d’autres dessinent effectivement la possibilité, en les re-coordonnant, de faire quelques pas dans la bonne direction.

De plus près … :

A - L’idée d’autonomiser des réseaux (un collège , les écoles du secteur) est bonne. Ce sont là en fait des structures « de la scolarité obligatoire » qui devraient à terme, j’en ai déjà parlé, constituer des entités homogènes : unification du corps enseignant, unicité de l’équipe de direction, statut d’EPLE (Établissement Public Local d’Enseignement). La notion de réseau est effectivement une condition sine qua non de réussite pour le « socle commun de formation » .
Remarquons au passage que l’élève de Robien parle d’abondance de ce socle mais qu’il ne l’a pas encore vraiment défini. Le tout récent HCE (Haut Conseil de l’Éducation) y travaille ? Bien.

B - La contractualisation de projets de réseau, ouverts à des
expérimentations (je cite : « la latitude des chefs d’établissement et des équipes pédagogiques sera renforcée.. ») avec évaluation seulement a posteriori est indispensable et saine. Mais l’impulsion-pilotage du dispositif a été conçue trop hâtivement et est à revoir.

Annonces faites : (a) Un stage annuel de formation à l’ESEN (École supérieure de l’Éducation nationale) pour les cadres des collèges « têtes-de-réseau » (b) Le suivi de chaque réseau par un IG (Inspecteur Général) (c) La désignation par académie d’un IPR (Inspecteur Pédagogique régional) pilote de l’éducation prioritaire.

À revoir comme suit : (a) L’inspection générale reçoit la charge de suivre au plus près l’éducation prioritaire. (b) Elle désigne en son sein et mandate, pour chaque académie, une équipe responsable de trois IG. (c) Ce triumvirat définit avec le recteur d’académie et les IPR les modalités de la prise en charge de chaque réseau (à travers son collège de tête) par un binôme d’Inspecteurs pédagogiques régionaux, personnellement responsables de l’élaboration, de la mise en route, et du suivi des projets locaux. (d) Ce binôme travaille en pilotage-impulsion-conseil avec les cadres du réseau (principal du collège et adjoint, directeurs des écoles). (e) C’est ce « « groupe d’intervention » déconcentré (IG – IPR – Cadres du réseau) qui, sous la responsabilité du recteur et avec l’appui des moyens de l’académie (université, IUFM, ..) auto-structure sa formation et sa réflexion. (f) L’ESEN accueille des séminaires de l’Inspection Générale (un séminaire préalable à l’action en collaboration avec le cabinet du ministre, puis des sessions annuelles sur la durée du plan) pour mise en perspective – échange – réflexion – coordination d’ensemble.

C - L’hypothèse des « 1000 enseignants expérimentés supplémentaires »… Sur 250 collèges, cela fait donc quatre postes pour chaque. On évoque des « postes-à-profil » et la co-signature d’une lettre de mission chef d’établissement – enseignant.
Mais aucune piste claire n’est fournie sur le contenu desdites missions et il faut absolument éviter que l’affaire ne se réduise au parachutage de quatre profs « de plus » .

Il semble évident que l’aubaine et la solution résident en ceci qu’il y a, en collège, quatre niveaux (6° - 5° - 4° - 3°). Dès lors, chacun des postes supplémentaires affectés doit être dédié à un niveau et son titulaire doit être chargé, à temps plein, du suivi – impulsion - soutien/conseil pédagogique des enseignements de ce niveau. Ceci suppose effectivement des enseignants « expérimentés », mais aussi polyvalents ou ouverts à la polyvalence (on peut évidemment intégrer au profil des maîtres du premier degré actuel!) . Ils seront en présence continue dans le collège (leur dégager pour attribution un espace propre (salle de travail), éventuellement partagé (ils sont quatre !) et parfaitement équipé (bureaux individuels, armoire de rangement, quatre ordinateurs avec accès internet, imprimante, téléphone …)). Ces enseignants sont en position de coordination – conseil, donc hors hiérarchie. Ils sont habilités à suivre tous les enseignants de toutes les disciplines dans toutes les classes de leur niveau de responsabilité (6° ou 5° ou 4° ou 3°) et à les suivre … dans la classe ! Aucune production d’aucun rapport ! La fonction de suivi-conseil est strictement interne à l’équipe pédagogique globalisée du niveau confié.

À souligner : on peut parfaitement envisager de confier ces missions (qui relèvent du C.D.D.) à de « jeunes » retraités. Ils pourraient être ramenés par le biais d’une prime contractuelle à leur traitement de fin de carrière pour la durée de la mission…. Ceci pourrait être pédagogiquement fructueux et budgétairement intéressant pour le système éducatif !

D - Le livret de compétences. Le vocable peut recouvrir une idée très intéressante… mais il faut aller jusqu’au bout. Je cite la copie : « Un enfant (…) peut avoir un bon niveau en mathématiques et un mauvais niveau en français. Il se retrouve alors souvent dans une classe qui est à la fois trop difficile pour lui en français et trop facile en maths (…) Il faut donc découpler les enseignements (…) Aussi les établissements expérimenteront la formation de groupes de compétence (…) ».

Cette ouverture sur la notion de découplage est fondamentale. Mais elle doit s’inscrire dans une double contrainte. D’une part elle doit cohabiter avec la nécessité de maintenir l’élève pour une partie de l’horaire dans l’hétérogénéité des niveaux de sa classe, pour des raisons d’apprentissage de la tolérance et à des fins de socialisation. Ce sont, là, les équipes éducatives locales qui peuvent exercer des choix sur les contenus et les formes de ces séances de regroupement.
D’autre part, et c’est la seconde contrainte, les groupes de compétence doivent rompre et avec la logique de la classe et avec la logique des classes d’âge (un élève de 6° et un élève de 4° peuvent cohabiter en maths dans un même groupe de compétence). Et ces groupes doivent fonctionner sur des périodes courtes (3 à 4 semaines), sur des contenus modulaires (objectifs d’apprentissage très ciblés sur la période) et avec évaluation finale (compétence oui ou non acquise). À compétence acquise, une unité de valeur est inscrite au livret. Avec l’éclairage d’un avis sur le comportement et la participation-intégration de l’élève dans le cadre des séances collectives de socialisation, le livret de compétences fournit donc un profil cumulatif qui permet un suivi fin de la progression des savoir-faire et doit conduire ultérieurement à des orientations positivement efficaces.

E - Dans le domaine du soutien individualisé ou de la facilitation des apprentissages, on retrouve les habituelles intentions louables, si difficiles à mettre en œuvre.

Les 3000 assistants pédagogiques promis donneraient ainsi des équipes d’une douzaine de moniteurs par collège (par réseau). Pour … ? Tout dépendra du pilotage de ces équipes et de l’invention dont on saura faire preuve . Suggestion : on peut imaginer de fractionner les douze en quatre équipes de trois, chacune confiée à l’un des 1000 enseignants « expérimentés » re-calibrés dans les missions indiquées en D ci-dessus.

De même pour les études accompagnées obligatoires (quatre fois par semaine): Quelle gestion-coordination des contenus et des intervenants ?
De même pour la volonté affichée (une fois de plus !) de mettre en place une véritable réinsertion des parents dans le dispositif éducatif : la notion de rendez-vous trimestriel est très insuffisante. La perspective d’une structure d’accueil, au collège tête-de-réseau, avec salle aménagée, est plus intéressante. Mais il faudra la faire vivre.
Le redire : tout, sur ces perspectives, est entre les mains de l’investissement personnel, du dynamisme et de l’inventivité des équipes (d’abord des chefs d’établissement. Charisme ?).

Ailleurs on évoque des parrainages… Soit dans le cadre d’un étiquetage « de haut niveau culturel » du collège « tête-de-réseau », soit dans le cadre individualisé (?) de l’hypothèse « 100 000 étudiants pour 100 000 élèves » . Comment donner chair à de tels vœux ? Des conférences ou des visites-rencontres dans le premier cas ? Productivité éducative ?
Dans le second cas, néanmoins, des pistes paraissent plus évidentes. Pourra-t-on s’y engager ?
Ce qui peut en effet fortement intéresser – motiver le gamin, c’est une fois encore, mais la perspective n’est pas vaine, le principe du grand-frère, le lien personnalisé avec un pré-adulte ouvert et « qui sait des choses». Mais je n’y vois matériellement qu’une concrétisation réalisable: le lien informatique. Là est désormais le dernier dialogue possible de soutien moderne.
On nous parle d’un « accompagnement numérique au profit des élèves en fin d’école primaire », affirmant : « chaque élève bénéficiera d’un ordinateur et de l’accès à une liaison interne ». On nous jette : Caisse des dépôts et consignations, collectivités territoriales, appel à projet , … Bien, bien… On entendait déjà ça dans les années 80!
Mais pourra-t-on cette fois, et il le faudrait, assurer ceci : une liaison individuelle (messagerie) élève – parrain étudiant, permettant la création et le développement d’un véritable échange d’informations dans les deux sens et de conseils du grand vers le collégien ? Équipement des salles et intégration de l’informatique dialoguée aux études accompagnées ? Ordinateur « à la maison » ? Solution mixte ?

Une remarque annexe du domaine du traitement individualisé des difficultés : je ne suis pas favorable aux classes relais hors établissement. Chaque établissement doit se doter, en interne, d’une véritable structure de traitement de ses perturbateurs excessifs. Et cela relève de son projet propre.

F - Et puis il y a les erreurs d’appréciation et les mauvaises idées.

Sortir d’une logique de zone pour une logique d’élève ne redéfinit pas grand-chose. La mise en avant (justifiée !) de la notion de réseau (collège + écoles du secteur) est l’immédiat contre-exemple de cette pseudo-reconversion. Ce sont bien des zones qu’il faut, dans (et si possible par) la dimension scolaire, revitaliser. Et dans ces zones, il y a des élèves, qu’on s’efforce bien entendu de traiter individuellement, mais dans une vraie logique d’ensemble.

Faire venir 1000 enseignants …. avec la carotte de la hors classe ou prévoir pour les personnels de direction des mesures spécifiques d’avancement et de promotion … c’est appauvrir notablement la générosité du projet et entacher par avance la qualité des investissements requis par les missions proposées. Les perspectives ouvertes par l’effort de réintégration de tout un pan en difficulté sociale de la population scolaire, en élargissant ainsi de facto cette réintégration à son environnement familial, sont exaltantes ou ne sont pas. Et l’exaltation ne s’achète pas ! La solidarité enthousiaste du combat existe (Eluard disait : « Frères, parce que nous avons des ennemis »), et plus encore quand il est humaniste !
Par contre, les conditions de travail (les locaux, les matériels, le cadre de l’enseignement, les facilités de logement sur site ou à proximité offertes aux personnels, l’autonomie acceptée dans la gestion de leur temps, dans la définition des contenus et dans les méthodes pédagogiques, le soutien-suivi constant dans l’action, ….), les conditions de travail, donc, et d’accueil, doivent être, dans une zone réputée prioritaire, exceptionnelles dans leur qualité. C’est là dessus que l’effort doit porter .

Enfin, hélas, le pire : l’autorisation-récompense de déroger à la carte scolaire des lycées. Qui a produit cette aberration au cabinet du ministre? Et l’élève de Robien a entériné ? On est en pleine inconséquence. Sur un autre thème, cela me fait penser au projet de transférer les villes à la campagne, parce que l’air y est plus pur.

On vient de travailler pour faire de 250 collèges des lieux d’ambition et de réussite, pour conserver un horizon d’intégration citoyenne ouvert à des familles en difficulté, à travers le sauvetage de la scolarité de leurs enfants dans sa partie essentielle, celle de l’obligatoire et du socle commun, celle qui sera la base de leur socialisation et …… et ma foi on propose aux gamins qui s’en sont le mieux trouvé de s’enfuir, de ne surtout pas poursuivre leur effort dans ce coin du coup étiqueté « pourri » où, après un collège péniblement labellisé « ambition-réussite », on leur conseille de ne surtout pas fréquenter un lycée poubellisé « décharge locale ».

Totalement scandaleux et véritable insulte aux efforts et au potentiel pédagogique des personnels de second degré du secteur. L’avenir s’arrête à leur porte. « À chacun sa merde ! » dira le rappeur.

C’était la quinzième et dernière mesure orientée ZEP. Les concepteurs ont eu un gros coup de fatigue ? Le brainstorming du cabinet ministériel partait en vrille ?

Allez, Allez, il faut m’effacer ça tout de suite ! On oublie et on revient sur le reste.

Pour conclure :
La copie est malheureusement très « plombée » par le crypto-élitisme accablant de la dernière mesure citée. C’est bien sûr – et on voit justement là combien l’élève de Robien, qui a laissé passer cette ânerie, le conçoit encore mal – tout le système qui est à mettre à plat.

Il faut refuser l’idée des filières d’excellence tant qu’elles ne correspondront pas à des choix personnels de gamins doués, accrocheurs, bien guidés, bien soutenus, dans un système rendu à sa générosité par le rééquilibrage des formations initiales au long de perspectives uniformément pour tous et pourtant adaptables aux spécificités de chacun, dans un système homogène où la qualité de tous les établissements ne tolère aucun étiquetage de stigmatisation.

Mais enfin, pour revenir au travail corrigé, il y a quelques linéaments encourageants: la notion de réseaux de la scolarité obligatoire et d’autonomie locale dans la contractualisation de vrais projets, l’envie d’installer un pilotage digne de ce nom, la possibilité de tirer l’idée d’enseignants supplémentaires vers des postes globalisés de vrai suivi-conseil sur site des équipes pédagogiques et des élèves, le livret de compétences, si on s’appuie dessus pour concilier socialisation de tous et excellence relative choisie propre à chacun, acquise par unités de valeur … Bien sûr, il faut extrapoler, tirer la couverture et bousculer la copie, mais soit, il pourrait en sortir quelque chose.

Je vais retourner son travail corrigé à l’élève de Robien pour les retouches.
Des collègues m’ont dit qu’il se fait régulièrement engueuler par un grand de sa classe, un nommé Bayrou, ce n’est pas la peine de l’enfoncer. Je ne montrerai à son prof principal que la seconde mouture… On peut l’aider à se faire au moins bien voir de ce côté .

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Commentaires
S
Sur le fond, le commentaire qui se dit exogène (à l'éducation nationale) est plutôt de bonne venue.<br /> Bien sûr, les soixante-huitards attardés soupçonnés de cannabis itératif relèvent un peu de l'idée reçue et je crois que c'est un tort de vouloir piloter l'éveil des dynamismes par le recours à la prime, mais passons ... <br /> La professionnalisation de la pédagogie est effectivement nécessaire, les ZEP comme élément contribuant à la "ghettoïsation" des cités , ce n'est sans doute pas faux, le défaitisme à l'embauche des blacks-beurs inoculé par la rumeur médiatique , c'est une remarque à retenir et l'importation caritative dans la "zone" de discours sur l'excellence et le si-tu-veux-tu-peux, c'est peut-être bien une stigmatisation de plus ........<br /> Comme la contre-productivité syndicale dans le domaine de la pensée est un truisme et l'importance du rôle des parents une évidence, que reste-t-il ? Ma foi une réaction-commentaire plutôt du domaine du positif. En première analyse...
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P
J'oubliais les parents: eux aussi doivent comprendre que l'Etat ne peut pas tout faire. Eux aussi ont un rôle à jouer dans l'instruction de leurs enfants. Là, c'est toute la "culture de l'assistanat" qui est en cause.
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P
N'étant pas issu de l'éducation nationale, je ne me permettrais pas de donner mon avis sur les points techniques que vous évoquez. Mon expérience est toutefois dans les domaines de la fonction publique et de la formation professionnelle.<br /> <br /> - Les "bons prof": l'administration n'a pas le pouvoir d'affecter d'autorité un fonctionnaire contre son gré. Ce serait une sanction. Elle ne peut donc qu'inciter, et le seul moyen dont elle dispose, c'est l'argent (prime ou déroulement de carrière).<br /> En faisant appel aux bonnes volontés, aux grands élans de générosité, on n'accrochera que de vieux soixantehuitards attardés qui cacheront les banalités derrière de grands mots entre deux joints.<br /> Je crois que le recrutement et la formation des profs est à revoir. Un bon prof de maths n'est pas seulement un bon en maths qui a envie d'enseigner les maths. Il doit aussi avoir des notions pratiques (et pas seulement théoriques) de pédagogie, il doit aussi avoir une autorité. ça demande des qualité personnels ("un profil") et ça s'apprend, mais, hélas, pas à l'IUFM.<br /> <br /> - Les ZEP: A mon avis, c'est une des grandes causes de la ghettoïsation des cités. Délimiter une ZEP, c'est définir un ghetto, même si, derrière, il y a de bonnes intentions (et comme disait je ne sais plus qui: l'enfer est pavé de bonnes intentions)<br /> <br /> - Les élèves: les "jeunes des cités" peuvent y arriver. La preuve: il y en a qui arrivent. une chose à faire absoluement: arrêter de leur rabacher que parce qu'ils sont noirs ou autre personne ne voudra d'eux. Parce que c'est faux, et ça leur casse le moral dès le départ. Un jeune qui arrive à un entretien d'embauche persuadé qu'il ne sera pas pris parce qu'il habite le 9-3 ne peut pas se vendre, et il en veut à ce "batard de sa mère" qui le reçoit, alors que ce dernier est peut-être prêt à le prendre.<br /> De toute façon, il faut se rendre à l'évidence, un "gosse de riche" qui vit dans un milieu familial cultivé, qui voyage, à qui on a donné d'autres valeurs que la puissance de la BMW aura plus de facilités qu'un gamin des banlieues qui n'est jamais sorti de sa cité et qui ne parle pas français chez lui. Les sortir de leur cité est important aussi. Apporter l'enseignement supérieur, l'emploi, à proximité ne font que renforcer la ghettoïsation. Il faut les inciter à sortir et leur montrer que c'est bien aussi ailleurs.<br /> <br /> - Les syndicats de l'EN devraient redorer leur image pour être des interlocuteurs crédibles. Le "y'a rien qui va mais faut surtout pas que ça change" est commun à tout le service public, mais à l'EN, c'en est caricatural.<br /> <br /> Pardon d'avoir été long.
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